Wall Street poursuit sur sa lancée.

Mots clés : Grèce, consommation, compagnies aériennes, WALL Street, BOUrse.

Après une forte hausse des ventes dans les grands magasins hier, et en l'absence d'indicateurs d'envergure, Wall Street ouvre en hausse, ce vendredi.
A l'ouverture, le Dow Jones progresse de 0,10% et le Nasdaq de 0,18% .
En dépit d'une hausse des inscriptions hebdomadaires au chômage et d'une contraction des chiffres du crédit à la consommation, les investisseurs américains semblent reprendre courage, et opter de nouveau, ces jours-ci, pour l'optimisme. Ils se montrent peu inquiets, finalement, des doutes résurgents sur la capacité de la Grèce à honorer ses dettes. Peut-être notamment parce que, contrairement aux banques françaises ou allemandes, les banques américaines ne sont pas exposées directement à la crise grecque. Des banques par ailleurs soupçonnées, pour 18 d'entre elles, d'avoir, au cours des 5 derniers trimestres, réduit artificiellement leur endettement juste avant la fin du trimestre.
Aucun nouvel indicateur important n'est attendu avant lundi, à l'exception, ce vendredi, des chiffres des stocks des grossistes américains pour février, qui seront publiés cet après-midi vers 16H00.
Hier, alors que les bourses européennes -remontées dans le vert ce matin- ont accusé une baisse moyenne de 1 % de leurs indices vedettes, le Dow Jones s'est adjugé en clôture 0,3 %, le S & P 500 également, et le Nasdaq Composite, + 0,2 %. Une façon de saluer la hausse, bien plus importante qu'espéré, des ventes des grands distributeurs américains : selon l'indice Thomson Reuters, elles ont progressé en mars de 9,1 %, contre 6,3 % attendus, au plus haut depuis 2000. A la faveur d'une météo plus clémente, 28 distributeurs ont vu leurs chiffres d'affaires augmenter de plus de 9 % sur un an, signe supplémentaire d'une amélioration de la confiance des ménages. GAP a ainsi vu son chiffre d'affaires croître de 11 % contre 3,7 % attendus et Kohl's, de 22,5 % contre 12,4 % escomptés. Dans le luxe, Nordstrom affiche des ventes en hausse de + 16,8 %.
Ces valeurs devraient continuer d'animer la cote ce vendredi, ainsi qu'Apple, qui a annoncé hier une nouvelle version de son système d'exploitation pour l'iPhone et l'iPad, et 450 000 ventes d'iPad depuis samedi.
Également à suivre, le secteur de l'aviation, animé depuis les rumeurs de fusion entre les compagnies US Airways (+10,7 % à la clôture) et United Airlines (+6,8 % à la clôture), jeudi, à la Bourse de New York. UAL (+6,75 % à 20,23 dollars), maison mère d'United Airlines, est en discussions avec US Airways (+10,70 % à 7,55 dollars) en vue d'un rapprochement qui donnerait naissance à l'une des plus grandes compagnies aériennes au monde, selon le New York Times et le Wall Street Journal. Cette opération s'effectuerait pas échange d'actions.
Les ambitions chinoises de Tiffany, qui souhaite faire passer de dix à trente cinq le nombre de ses magasins au pays du Soleil Levant, pourraient donner du souffle à la valeur.
Le groupe pétrolier californien Chevron (+0,37 % à 77,66 dollars à la clôture) a annoncé hier soir des résultats sur le premier trimestre 2010 meilleurs que sur le quatrième 2009. Le groupe profite de la hausse du prix du pétrole et d'une possible amélioration de ses marges de raffinage. La major américaine doit publier ses comptes le 30 avril.
Dans la pharmacie, le distributeur McKesson Corp a annoncé qu'il vendrait son entité Asie Pacific, qui fournit des services de santé par téléphone et Internet, à Medibank Private Ltd., géant australien en services de santé et assurance.