L'Allemagne a raté son émission obligataire.
Dans le contexte actuellement très troublé pour les marchés de dettes européens, même Berlin éprouve des difficultés à se refinancer. Le Trésor allemand avait prévu mercredi d'emprunter 6 milliards à dix ans.
Mais les Bunds, pourtant considérés comme les emprunts les plus solides de la zone euro, n'ont pas réussi à séduire: la demande s'est élevée à 5,67 milliards d'euros, et 4,76 milliards ont été alloués. C'est la quatrième fois cette année, sur 69 émissions menées jusqu'à maintenant, que les demandes ressortent inférieures à l'offre, a expliqué à l'AFP Jörg Müller, porte-parole de l'Agence financière, qui gère la dette allemande. «C'est entièrement dû à la volatilité du marché aujourd'hui», a-t-il promis.
Autre explication, apportée par Jean-François Robin, stratège chez Natixis: «les obligations allemandes sont chères, c'est-à-dire que le taux d'intérêt est très faible». Reste que les taux allemands sont remontés ces derniers temps. «Peut-être s'agit-il d'un petit manque d'appétit pour les obligations de la zone euro en général», reconnaît-il.
Mais les Bunds, pourtant considérés comme les emprunts les plus solides de la zone euro, n'ont pas réussi à séduire: la demande s'est élevée à 5,67 milliards d'euros, et 4,76 milliards ont été alloués. C'est la quatrième fois cette année, sur 69 émissions menées jusqu'à maintenant, que les demandes ressortent inférieures à l'offre, a expliqué à l'AFP Jörg Müller, porte-parole de l'Agence financière, qui gère la dette allemande. «C'est entièrement dû à la volatilité du marché aujourd'hui», a-t-il promis.
Autre explication, apportée par Jean-François Robin, stratège chez Natixis: «les obligations allemandes sont chères, c'est-à-dire que le taux d'intérêt est très faible». Reste que les taux allemands sont remontés ces derniers temps. «Peut-être s'agit-il d'un petit manque d'appétit pour les obligations de la zone euro en général», reconnaît-il.
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