Traders à Wall Street.Préoccupés par la crise de la dette en zone euro, les indices sont toutefois mieux orientés. Les opérateurs saluent la hausse des ventes de détail.
Wall Street revient en territoire positif. A l’ouverture, le Dow Jones
prend 0,50% et le Nadaq 0,47%. Vendredi, comme sur la plupart des
Bourses mondiales, les marchés d’actions américains avaient lourdement chuté.
Les investisseurs avaient été refroidis par l’annonce d’un
ralentissement de la croissance en Chine au premier trimestre. L’Empire
du Milieu a fait état d’une croissance trimestrielle de 8,1%, au plus
bas de puis le deuxième trimestre 2009.
Les opérateurs restent aussi très préoccupés par l’aggravation de la crise de la dette en zone euro. Les rendements espagnols à 10 ans flirtent de nouveau avec les 6%, un seuil à partir duquel il est considéré comme insoutenable. Les investisseurs attendent donc avec fébrilité l’émission de dette du pays à deux et dix ans, qui aura lieu jeudi prochain. Par ailleurs, la dette des banques espagnoles à la Banque centrale européenne (BCE) a pulvérisé en mars le record déjà historique du mois précédent, à 227,6 milliards d’euros.
Enfin, «les courtiers ont des réactions mitigées face aux résultats trimestriels», ont relevé les analystes de Charles Schwab. Ni les résultats supérieurs aux attentes des banques JPMorgan Chase et Wells Fargo, ni les chiffres du géant de l’internet Google n’ont suscité d’enthousiasme. «Il semble que le marché souhaite remettre en cause la qualité des résultats», a expliqué Peter Cardillo, de Rockwell Global Capital.
En zone euro, la balance commerciale a montré une vigueur inattendue en février, soutenue par les exportations automobiles allemandes et françaises, mais les importations sont restées faibles en raison d’une demande sans relief des ménages européens. Les exportations des 17 pays partageant l’euro ont augmenté de 11% et l’excédent commercial s’est inscrit à 2,8 milliards d’euros contre un déficit commercial de 2,8 milliards un an auparavant, a indiqué l’agence statistique Eurostat.
Du côté des devises, l’euro creuse ses pertes face au billet vert. Il vaut en fin de matinée 1,3031 dollar contre 1,3080 vendredi soir et 1,3188 jeudi. A noter que le yuan s’échangeait à la baisse après la décision samedi de la banque centrale chinoise d’élargir la bande de fluctuation de la monnaie. Le yuan a touché un plus bas de séance à 6,3250 dollars au cours de la première heure d’échange.
Les cours du pétrole étaient aussi en baisse après la conférence d’Istanbul sur le nucléaire iranien jugée «positive». Vers 12 heures à Paris, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en juin, dont c’est le premier jour comme contrat de référence, s’échangeait à 119,98 dollars, en baisse de 1,23 dollar par rapport à la clôture de vendredi.
Citigroup a publié des résultats trimestriels meilleurs que prévu. La banque new-yorkaise affiche un bénéfice par action hors éléments exceptionnels liés à un changement de comptabilisation de la valeur de la dette à 1,11 dollar. Sur cette base, les analystes interrogés par Thomson Reuters I/B/E/S anticipaient un BPA d’un dollar.
Les opérateurs restent aussi très préoccupés par l’aggravation de la crise de la dette en zone euro. Les rendements espagnols à 10 ans flirtent de nouveau avec les 6%, un seuil à partir duquel il est considéré comme insoutenable. Les investisseurs attendent donc avec fébrilité l’émission de dette du pays à deux et dix ans, qui aura lieu jeudi prochain. Par ailleurs, la dette des banques espagnoles à la Banque centrale européenne (BCE) a pulvérisé en mars le record déjà historique du mois précédent, à 227,6 milliards d’euros.
Enfin, «les courtiers ont des réactions mitigées face aux résultats trimestriels», ont relevé les analystes de Charles Schwab. Ni les résultats supérieurs aux attentes des banques JPMorgan Chase et Wells Fargo, ni les chiffres du géant de l’internet Google n’ont suscité d’enthousiasme. «Il semble que le marché souhaite remettre en cause la qualité des résultats», a expliqué Peter Cardillo, de Rockwell Global Capital.
Journée chargée:
Ce lundi, l’attention des opérateurs se portera sur une série d’indicateurs. La croissance manufacturière dans l’Etat de New York, l’indice «Empire State» a nettement ralenti en avril pour atteindre son plus bas niveau en cinq mois, a déclaré aujourd’hui la Réserve fédérale de New York. A l’inverse, les ventes au détail ont enregistré une hausse de 0,8% en mars, supérieure aux attentes.En zone euro, la balance commerciale a montré une vigueur inattendue en février, soutenue par les exportations automobiles allemandes et françaises, mais les importations sont restées faibles en raison d’une demande sans relief des ménages européens. Les exportations des 17 pays partageant l’euro ont augmenté de 11% et l’excédent commercial s’est inscrit à 2,8 milliards d’euros contre un déficit commercial de 2,8 milliards un an auparavant, a indiqué l’agence statistique Eurostat.
Du côté des devises, l’euro creuse ses pertes face au billet vert. Il vaut en fin de matinée 1,3031 dollar contre 1,3080 vendredi soir et 1,3188 jeudi. A noter que le yuan s’échangeait à la baisse après la décision samedi de la banque centrale chinoise d’élargir la bande de fluctuation de la monnaie. Le yuan a touché un plus bas de séance à 6,3250 dollars au cours de la première heure d’échange.
Les cours du pétrole étaient aussi en baisse après la conférence d’Istanbul sur le nucléaire iranien jugée «positive». Vers 12 heures à Paris, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en juin, dont c’est le premier jour comme contrat de référence, s’échangeait à 119,98 dollars, en baisse de 1,23 dollar par rapport à la clôture de vendredi.
Valeurs à suivre:
Mattel
Le groupe a fait état pour son premier trimestre d’un bénéfice net de
7,8 millions de dollars soit 2 cents par titre, contre 16,6 millions de
dollars et 5 cents par action un an plus tôt. Le chiffre d’affaires
s’élève à 928 millions de dollars en repli de 2% en glissement annuel
avec la chute du chiffre d’affaires en Amérique du Nord. Le consensus
était de 7 cents de bénéfice par titre. Autant dire que la sanction est
sévère en Bourse avec un chute de 8% des actions. Citigroup a publié des résultats trimestriels meilleurs que prévu. La banque new-yorkaise affiche un bénéfice par action hors éléments exceptionnels liés à un changement de comptabilisation de la valeur de la dette à 1,11 dollar. Sur cette base, les analystes interrogés par Thomson Reuters I/B/E/S anticipaient un BPA d’un dollar.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire