Huit hôtels français se sont vus décerner le label « palace » par le secrétariat d’État au Tourisme. Quatre se trouvent à Paris et l’autre moitié en province, dont deux à Courchevel.
À Paris, quatre établissements entrent dans le cercle très fermé des palaces.
Le Bristol, rue du Faubourg Saint-Honoré, a ouvert ses portes en 1925. Nommé ainsi en hommage au grand voyageur britannique le Comte de Bristol, l’hôtel est devenu la résidence officielle des ressortissants américains à Paris. Depuis 1978, il appartient au groupe familial allemand Oetker. En 2009, l’hôtel a ouvert une nouvelle aile et continue de rénover, une par une, ses 187 chambres de style XVIIIe dont 87 suites. Il compte également deux restaurants et un bar.
Didier Le Calvez, patron de l’hôtel, s’est réjoui d’avoir obtenu cette distinction qui représente « un plus pour faire valoir un savoir-faire français d'exception ». « Cela va valoriser notre hôtellerie et inciter des propriétaires à investir pour élever encore la qualité de l'hôtellerie française », a-t-il ajouté.
HOTEL 2:
Le Meurice, rue de Rivoli, a la particularité de donner directement sur
le jardin des Tuileries. Ouvert sous la Restauration par Augustin
Meurice, maître de poste à Calais, il accueillait surtout des étrangers,
en particulier des Anglais, de passage dans la capitale. Ses espaces
d’accueil ont été redécorés en 2007 par Philippe Starck. L’hôtel
appartient à la Dorchester Collection, un groupe détenu par le sultan de
Brunei et basé à Londres.
HOTEL 3:
Egalement propriété de la Dorchester Collection, le Plaza-Athénée,
avenue Montaigne, a ouvert ses portes en 1913 et compte aujourd’hui 191
chambres dont 45 suites. Une nuit dans sa suite présidentielle coûte
environ 5000 euros. Ses restaurants sont dirigés par le chef Alain
Ducasse.
Malgré ses deux hôtels sélectionnés, le patron du groupe Dorchester,
François Delahaye, a parlé d’une « victoire amère ». Il déplore
l’absence de son hôtel le George V: «Que le Ritz et surtout le George V
ne soient pas dans la liste retire toute crédibilité à la distinction»,
a-t-il déclaré à l’AFP.
HOTEL 4:
Rue de la Paix, le Park Hyatt Vendôme faisait partie des grands favoris.
Ouvert en 2002, ce palace contemporain compte 158 chambres dont 36
suites. Il faut débourser quelque 9000 euros pour séjourner dans la
suite présidentielle de 200 m² avec son piano à queue, sa table de
massage ou encore son bain à remous.
Michel Josselin, président et directeur général de l’hôtel, s’est dit «
honoré » que son hôtel soit admis « dans le haut luxe sans avoir 50 ou
100 ans d'histoire ».
HOTEL 5:
En province, quatre établissements se sont vus décernés la prestigieuse récompense.
À Biarritz, l'hôtel du Palais fait partie des établissements primés. L’établissement a été construit pour la première fois en 1854 par Napoléon III pour son épouse Eugénie et prend le nom de « Villa Eugénie ». Racheté en 1880, il devient un casino puis un hôtel en 1893. Reconstruit après un incendie au début du siècle, il est acquis en 1954 par la ville de Biarritz à laquelle il appartient toujours. 80% de ses 111 chambres et 13 suites donne sur la mer.
Le prix des chambres, dont la moyenne s’établit à 400 euros, ne devrait pas changer avec cette nouvelle distinction, a assuré Jean-Louis Leimbacher, directeur général de l’établissement. Ce dernier s’est dit «content pour ses collaborateurs, pour ses clients et même pour son propriétaire, la ville de Biarritz» et «espère attirer un peu plus la clientèle internationale».
HOTEL 6:
Cette terrasse est attenante à l’appartement privé de 500 mètres carrés
au dernier étage de l’hôtel Les Airelles dans la station de ski de
Courchevel. Le nouveau palace compte également 37 chambres et de ses 14
suites. L’hôtel appartient au Lov Group fondé par l’entrepreneur
français Stéphane Courbit.
HOTEL 7:
Courchevel compte un deuxième heureux élu: Le Cheval Blanc, propriété de
Bernard Arnault, PDG de LVMH. Ouvert fin 2006, il devrait faire des
petits avec un autre hôtel Cheval Blanc à Assouan (Egypte) à l’été 2012
et un complexe hôtelier en octobre 2012 à Oman.
HOTEL 8:
Le Grand-Hôtel du Cap-Ferrat à Saint-Jean-Cap-Ferrat, dans les
Alpes-Maritimes a été construit en 1908. Propriété d’un groupe
américain, l’établissement a rouvert ses portes en mai 2009 après
quatorze mois de travaux d’extension et de rénovation. Il compte
aujourd’hui 73 chambres dont 24 suites. Le prix d’une suite deluxe
commence à 930 euros en baisse saison et atteint 4600 euros en haute
saison.
HOTEL 1:
À Paris, quatre établissements entrent dans le cercle très fermé des palaces. Le Bristol, rue du Faubourg Saint-Honoré, a ouvert ses portes en 1925. Nommé ainsi en hommage au grand voyageur britannique le Comte de Bristol, l’hôtel est devenu la résidence officielle des ressortissants américains à Paris. Depuis 1978, il appartient au groupe familial allemand Oetker. En 2009, l’hôtel a ouvert une nouvelle aile et continue de rénover, une par une, ses 187 chambres de style XVIIIe dont 87 suites. Il compte également deux restaurants et un bar.
Didier Le Calvez, patron de l’hôtel, s’est réjoui d’avoir obtenu cette distinction qui représente « un plus pour faire valoir un savoir-faire français d'exception ». « Cela va valoriser notre hôtellerie et inciter des propriétaires à investir pour élever encore la qualité de l'hôtellerie française », a-t-il ajouté.
HOTEL 2:
Le Meurice, rue de Rivoli, a la particularité de donner directement sur
le jardin des Tuileries. Ouvert sous la Restauration par Augustin
Meurice, maître de poste à Calais, il accueillait surtout des étrangers,
en particulier des Anglais, de passage dans la capitale. Ses espaces
d’accueil ont été redécorés en 2007 par Philippe Starck. L’hôtel
appartient à la Dorchester Collection, un groupe détenu par le sultan de
Brunei et basé à Londres. HOTEL 3:
Egalement propriété de la Dorchester Collection, le Plaza-Athénée,
avenue Montaigne, a ouvert ses portes en 1913 et compte aujourd’hui 191
chambres dont 45 suites. Une nuit dans sa suite présidentielle coûte
environ 5000 euros. Ses restaurants sont dirigés par le chef Alain
Ducasse.
Malgré ses deux hôtels sélectionnés, le patron du groupe Dorchester,
François Delahaye, a parlé d’une « victoire amère ». Il déplore
l’absence de son hôtel le George V: «Que le Ritz et surtout le George V
ne soient pas dans la liste retire toute crédibilité à la distinction»,
a-t-il déclaré à l’AFP.HOTEL 4:
Rue de la Paix, le Park Hyatt Vendôme faisait partie des grands favoris.
Ouvert en 2002, ce palace contemporain compte 158 chambres dont 36
suites. Il faut débourser quelque 9000 euros pour séjourner dans la
suite présidentielle de 200 m² avec son piano à queue, sa table de
massage ou encore son bain à remous.
Michel Josselin, président et directeur général de l’hôtel, s’est dit «
honoré » que son hôtel soit admis « dans le haut luxe sans avoir 50 ou
100 ans d'histoire ». HOTEL 5:
En province, quatre établissements se sont vus décernés la prestigieuse récompense.À Biarritz, l'hôtel du Palais fait partie des établissements primés. L’établissement a été construit pour la première fois en 1854 par Napoléon III pour son épouse Eugénie et prend le nom de « Villa Eugénie ». Racheté en 1880, il devient un casino puis un hôtel en 1893. Reconstruit après un incendie au début du siècle, il est acquis en 1954 par la ville de Biarritz à laquelle il appartient toujours. 80% de ses 111 chambres et 13 suites donne sur la mer.
Le prix des chambres, dont la moyenne s’établit à 400 euros, ne devrait pas changer avec cette nouvelle distinction, a assuré Jean-Louis Leimbacher, directeur général de l’établissement. Ce dernier s’est dit «content pour ses collaborateurs, pour ses clients et même pour son propriétaire, la ville de Biarritz» et «espère attirer un peu plus la clientèle internationale».
HOTEL 6:
Cette terrasse est attenante à l’appartement privé de 500 mètres carrés
au dernier étage de l’hôtel Les Airelles dans la station de ski de
Courchevel. Le nouveau palace compte également 37 chambres et de ses 14
suites. L’hôtel appartient au Lov Group fondé par l’entrepreneur
français Stéphane Courbit.HOTEL 7:
Courchevel compte un deuxième heureux élu: Le Cheval Blanc, propriété de
Bernard Arnault, PDG de LVMH. Ouvert fin 2006, il devrait faire des
petits avec un autre hôtel Cheval Blanc à Assouan (Egypte) à l’été 2012
et un complexe hôtelier en octobre 2012 à Oman.HOTEL 8:
Le Grand-Hôtel du Cap-Ferrat à Saint-Jean-Cap-Ferrat, dans les
Alpes-Maritimes a été construit en 1908. Propriété d’un groupe
américain, l’établissement a rouvert ses portes en mai 2009 après
quatorze mois de travaux d’extension et de rénovation. Il compte
aujourd’hui 73 chambres dont 24 suites. Le prix d’une suite deluxe
commence à 930 euros en baisse saison et atteint 4600 euros en haute
saison.
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