Au premier trimestre, les prix ont reculé d'1,1% dans la capitale. Du coup, la baisse ne devrait pas dépasser les 5% cette année à Paris.
Les prix de l'immobilier
ancien à Paris amorcent enfin la baisse tant attendue. Mais ce reflux
est encore très modeste. Selon la Chambre des notaires Paris-Ile de
France, les prix n'ont reculé que de 1,1% dans la capitale au premier
trimestre. La baisse est plus marquée qu'en proche banlieue. Notamment
dans les Hauts-de-Seine ou la Seine Saint-Denis où elle na pas dépassé
0,4%. N'empêche, le m2 moyen à Paris vaut toujours plus de 8000 euros.
Très exactement 8260 euros fin mars. Pas si loin du record établi à la
fin de l'année dernière lorsque le m2 avait atteint la valeur record de
8380 euros.
En tout cas, cette baisse n'efface pas la hausse intervenue précédemment. Depuis un an, les appartements parisiens ont vu leur prix grimper de 7%. Un coup d'œil dans le rétroviseur donne encore plus le vertige. «Au cours des cinq dernières années, les prix dans le quartier d'Odéon ont augmenté de 67,3% et ceux à Rochechouart de 56,3%», constate Thierry Delesalle, notaire à Paris.
Compte tenu de cette baisse mesurée intervenue au premier trimestre, difficile de prédire si ce recul des prix se poursuivra et sera significatif cette année. En janvier, la FNAIM avait dit s'attendre à une baisse de 10% cette année dans la capitale. Les notaires, eux, parient sur un recul bien plus limité qui ne devrait pas dépasser les 5%.
Ainsi, dans les promesses de vente signées au premier trimestre qui déboucheront sur des actes de vente définitifs en juillet, le prix moyen a encore reculé à 8100 euros le m2. Mais les avant-contrats d'avril font état d'une légère remontée à 8210 euros le m2. Bref, le marché est encore hésitant et on ne peut parler d'une effondrement des prix comme l'espéraient beaucoup d'acquéreurs potentiels.
En tout cas, cette baisse n'efface pas la hausse intervenue précédemment. Depuis un an, les appartements parisiens ont vu leur prix grimper de 7%. Un coup d'œil dans le rétroviseur donne encore plus le vertige. «Au cours des cinq dernières années, les prix dans le quartier d'Odéon ont augmenté de 67,3% et ceux à Rochechouart de 56,3%», constate Thierry Delesalle, notaire à Paris.
Le marché est encore hésitant:
De fait, même depuis un an, les évolution diffèrent suivant les arrondissements. Le plus inflationniste? Le 9e où les prix du m2 ont progressé de 10,5% à 8790 euros. Aujourd'hui, il y a même plus de six arrondissements où le m2 vaut en moyenne plus de 10.000 m2. Finalement, c'est dans le 16e arrondissement que les tarifs ont connu la progression la plus modérée avec une augmentation de 3,7% à 9 420 euros le m2.Compte tenu de cette baisse mesurée intervenue au premier trimestre, difficile de prédire si ce recul des prix se poursuivra et sera significatif cette année. En janvier, la FNAIM avait dit s'attendre à une baisse de 10% cette année dans la capitale. Les notaires, eux, parient sur un recul bien plus limité qui ne devrait pas dépasser les 5%.
Ainsi, dans les promesses de vente signées au premier trimestre qui déboucheront sur des actes de vente définitifs en juillet, le prix moyen a encore reculé à 8100 euros le m2. Mais les avant-contrats d'avril font état d'une légère remontée à 8210 euros le m2. Bref, le marché est encore hésitant et on ne peut parler d'une effondrement des prix comme l'espéraient beaucoup d'acquéreurs potentiels.
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