Cette hausse s'explique notamment par l'envolée des cours des matières premières, selon une étude réalisée pour le compte du Comité national pour la promotion de l'œuf.
Plus que jamais en ces temps de crise les œufs ont la cote en France.
Les Français en consomment 230 par an et par personne, ce qui les place
parmi les premiers consommateurs au monde. Et cet appétit grandit: la
consommation est en augmentation régulière, autour de 8% par an sur les
36 mois passés, et ce malgré des hausses successives de prix.
Ainsi,
l'an dernier, le prix des œufs a grimpé globalement de 5,1%. «Deux
raisons expliquent cette situation», souligne Philippe Juven, président
du Comité national pour la promotion de l'œuf (CNPO). La première porte
sur l'envolée des cours des matières premières agricoles. En décembre
2012, les cours du blé et du maïs se sont envolés respectivement de 42%
et 34% par rapport à décembre 2011, selon l'étude réalisée par
l'Institut technique d'aviculture (Itavi) pour le compte du CNPO. «Or
les céréales constituent 60% du prix d'un œuf sorti de l'élevage,
précise le président du CNPO. Toutefois la hausse de 5,1% ne couvre pas
la totalité de la hausse des prix des matières premières».
Seconde
raison de cette hausse, l'agrandissement des cages pour les poules
pondeuses élevées en batterie. «La mise aux normes des bâtiments
conformément à la directive européenne dite “bien-être”, a été une autre
source de coûts pour les éleveurs», poursuit Philippe Juven. Ces
transformations ont eu des répercutions sur la production d'œufs en
Europe, qui s'est repliée de 2% avec moins de 100 milliards d'œufs
produits en 2012, selon les chiffres provisoires de l'Itavi.
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