Infolinks

Google Recherche

jeudi 17 janvier 2013

Les Français pourront se loger plus grand en 2013.

C'est à Strasbourg que l'on peut s'offrir la plus belle surface: 72 m².
C'est à Strasbourg que l'on peut s'offrir la plus belle surface: 72 m².

Selon le baromètre du pouvoir d'achat immobilier publié par Empruntis et MeilleursAgents, les ménages français pourront se payer 4 à 8 mètres carrés supplémentaires cette année selon la ville où ils se trouvent.

 
Bonne nouvelle pour les acheteurs d'immobilier: ils devraient pouvoir se payer des logements sensiblement plus grands cette année, quelle que soit la ville où ils se trouvent. Selon le baromètre 2013 du pouvoir d'achat immobilier des Français publié aujourd'hui par le courtier en crédit Empruntis et le réseau MeilleursAgents, les ménages pourront s'offrir 4 à 8 m² supplémentaires cette année.
Pour obtenir ce résultat, l'enquête s'appuie sur le revenu disponible dans chaque ville selon l'INSEE et évalue la surface qu'un ménage moyen peut s'offrir en tenant comptant des taux d'intérêt et des prix moyens au mètre carré pratiqués dans les dix principales villes françaises. En 2013, c'est à Strasbourg que l'on peut s'offrir la plus belle surface: 72 m², exactement le double de ce à quoi peut prétendre un ménage parisien (36 m²).

Les années se suivent et ne se ressemblent pas:

L'an dernier, la première édition de ce baromètre avait donné des résultats diamétralement opposés puisque en dehors de Marseille où le pouvoir d'achat immobilier était resté stable, toutes les autres villes cédaient entre 1 et 4 m². Désormais, la donne a bien changé: entre prix stables ou en légère baisse (hormis Paris et Lyon) et taux d'intérêts historiquement bas, les acheteurs peuvent prétendre en moyenne à 12,5% de surface supplémentaire.
Étonnamment, ce sont les Lyonnais dont le pouvoir d'achat progresse le moins (+7,1%), les Parisiens étant dans la moyenne (12,5%) tandis que les Lillois et les Nantais sont les mieux lotis (+14%).
«Généralement quand les taux baisses, les prix montent et réciproquement, souligne Sébastien de Lafond, président de MeilleursAgents. Cette conjonction actuelle de deux facteurs positifs est assez rare et nous risquons de ne pas la retrouver de sitôt.» De son côté, Maël Bernier, porte-parole d'Empruntis souligne que la baisse des taux d'intérêt de 1 point en un an permet de resolvabiliser 20% des ménages.
Pourtant ni l'un, ni l'autre n'escomptent un retour massif des acheteurs en 2013. Selon eux les conditions sont objectivement bonnes, mais la peur de l'avenir est très forte et bien des projets immobiliers sont reportés. Les auteurs de l'enquête ne s'attendent pas vraiment à une chute brutale des prix pour 2013, car l'offre devrait rester faible selon eux. Ils misent plutôt sur une «stratification des prix» avec une différences de plus en plus forte entre le prix des biens recherchés de qualité et le tout-venant ou les produits avec des défauts.
A la lecture de cette étude, certains peuvent être surpris. En effet, c'est la progression sensible du revenu des ménages qui selon ce baromètre expliquerait une partie du gain de pouvoir d'achat immobilier. Les ménages auraient des revenus en hausse de 2% en France avec une pointe à  4% pour la capitale. En fait, ces chiffres s'appuient sur des statistiques INSEE remontant à l'année dernière. Ils sont globalement au niveau de l'inflation (en 2011) et le pic parisien peut notamment s'expliquer par «l'enrichissement» de la population de la capitale. Les prix élevés chassent en effet les populations aux revenus les plus faibles, et celles qui sont mieux loties sont également celles dont le revenu progresse le plus.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire