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jeudi 12 avril 2012

Wall Street fait un petit pas en avant .

Traders work on the floor of the New York Stock Exchange at the end of the trading day in New YorkTraders sur le Nyse.

 La Bourse de New York aborde la séance sur une note légèrement optimiste, ce jeudi. La tendance reste fragile. En Europe, l’Italie qui emprunte de plus en plus cher inquiète les marchés. 

Les marchés d’actions américains ont ouvert sur une petite hausse, ce jeudi. Dans les premiers échanges, le Dow Jones prenait 0,13% et le Nasdaq 0,24%.
Wall Street, qui avait plongé mardi avec les Bourses européennes, a déjà regagné un peu de terrain hier. La Bourse de New York a notamment été portée par les résultats d’Alcoa.

La publication du Livre Beige de la banque centrale des États-Unis hier après la clôture devrait avoir peu d’impact sur les marchés. La formule employée par la Fed pour décrire les progrès de l’activité du pays est la même que celle utilisée dans le Livre beige précédent, le 29 février. «L’économie a continué de croître à un rythme faible à lent de la mi-février à la fin mars», indique ce rapport de conjoncture publié environ toutes les six semaines sur la base des renseignements collectés par les antennes régionales de la Réserve fédérale.
Toujours sur le front macroéconomique, les nouvelles inscriptions au chômage ont progressé pour la deuxième semaine de suite aux États-Unis. Le ministère a indiqué que 380.000 demandes d’allocations de chômage avaient été déposées dans le pays du 1er au 7 avril, soit 3,5 % de plus que la semaine précédente. A noter également que le déficit commercial des États-Unis a chuté en février, sous l’effet d’une baisse inattendue des importations, selon des chiffres publiés jeudi par le département du Commerce.

En zone euro, le marché obligataire concentrera de nouveau toutes les attentions des investisseurs. Rome a vu ses taux d’intérêt bondir, ce matin, lors d’une adjudication à moyen terme. Or, contrairement à l’Espagne, l’Italie est en retard sur son programme de financement pour 2012. A fin mars, le pays avait couvert moins d’un quart de ses besoins à moyen et long terme. Hier, les investisseurs avait été en partie rassurés sur l’Espagne par les propos de Benoît Coeuré, membre du directoire de la BCE, qui n’a pas exclu d’éventuels nouveaux rachats de dette du pays par son institut. De son côté, la Commission européenne a réaffirmé que l’Espagne n’avait pas besoin d’un plan d’aide financière.

Euro et pétrole en petite hausse:

Sur le marché des changes, l’euro poursuit sa remontée face au dollar, dans un marché toujours très fébrile. Dans l’après-midi, l’euro s’échangeait à 1,3174 dollar contre 1,3108 dollar mercredi soir.
Du côté du pétrole, l’Organisation des pays exportateurs de pétrole publiera aujourd’hui son rapport mensuel, tout comme l’Agence internationale de l’énergie. En attendant, les cours de l’or noir s’inscrivent en légère hausse. Le baril de «light sweet crude» pour livraison en mai grignote 0,42 % à 103,01 dollars tandis que le baril de Brent de la mer du Nord pour même échéance grappille 0,21 % à 120,38 dollars.

Les valeurs à suivre:

Du coté des valeurs, un juge brésilien a rejeté une ordonnance visant à empêcher Chevron (-0,12 % à 100,82 dollars) et l’opérateur de plate-formes pétrolières Transocean de poursuivre leurs activités au Brésil après deux fuites survenues sur leurs installations, a annoncé mercredi une cour fédérale à Rio de Janeiro.
Apple (-0,34 % à 624,10 dollars), a annoncé mercredi soir travailler à un correctif pour dénicher et éradiquer le ver «Flashback» qui pourrait avoir infecté plus de 600.000 ordinateurs Macintosh à travers le monde. Le programme malveillant exploite une faille du logiciel Java d’Oracle et pourrait permettre à des pirates de dérober des données confidentielles des utilisateurs.
Caterpillar (+1,11 % à 102,88 dollars) a annoncé également après la clôture de Wall Street, la vente du réseau de distribution de Bucyrus en Australie à WesTrac Pty, une filiale de Seven Group Holdings pour 400 millions de dollars.
Roche, dans une lettre envoyée aux actionnaires d’Illumina (-2,59 % à 51,21 dollars), a qualifiée son offre améliorée sur le spécialiste américain du séquençage de gènes de «point de départ plus que raisonnable pour négocier».

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