François Hollande annonce une nouvelle politique industrielle, grâce à une banque publique d'investissement.
Pour relancer l'activité, François Hollande
compte renégocier le pacte budgétaire européen afin d'y inclure un
volet croissance. Mais il annonce aussi une nouvelle politique
industrielle, grâce à une banque publique d'investissement. Fondée en
rapprochant Caisse des dépôts, Fonds stratégique d'investissement et
Oséo, cette nouvelle entité, dotée de 20 milliards d'euros, sera
décentralisée. Les régions deviendront d'ailleurs «pivots de l'animation
économique». Un livret d'épargne industrie pour financer les PME et des
entreprises innovantes sera créé.
Pour favoriser la production et
l'emploi, le président élu veut «orienter les aides publiques et les
allégements fiscaux vers les entreprises qui investiront sur notre
territoire, qui y localiseront leurs activités et qui seront offensives à
l'exportation». La fiscalité locale des entreprises sera ainsi modulée
«en fonction des investissements réalisés». En outre, seront créés trois
taux différents d'impôt sur les sociétés: 35 % pour les grandes, 30 %
pour les PME, 15 % pour les très petites.
Enfin, bien qu'il refuse
d'expliquer le manque de compétitivité par le coût du travail, François
Hollande a récemment reconnu que celui-ci ne pouvait pas grimper sans
limite. Et s'est dit ouvert à des sources de financement de la Sécu
autres que les cotisations sociales - écartant toutefois la TVA prônée par Nicolas Sarkozy. Le sujet doit figurer au menu des concertations avec les partenaires sociaux.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire