Free n'a pas indiqué son revenu moyen par abonné, évoquant juste une «répartition équilibrée» entre les forfaits à 2 et 19,99 euros.
Depuis son lancement il y a trois mois, l'opérateur a conquis 4% du marché de la téléphonie mobile.
Sur la lancée de son entrée tonitruante sur le marché du mobile, Free Mobile a révélé avoir conquis 2,6 millions de clients à la fin mars, tandis qu'Orange en perdait 615.000 , SFR 620.000 et les MVNO 89.000. «Jamais un opérateur n'a gagné autant de clients en aussi peu de temps», a affirmé Xavier Niel, fondateur et propriétaire de Free.
Le petit opérateur signe ainsi une très belle réussite commerciale et remporte le pari qu'il s'était fixé. Il a en effet conquis 4% de part de marché sur le mobile en 80 jours. Son but est de parvenir à terme à 25% de part de marché.
La satisfaction est complète pour Xavier Niel, d'autant que Free a bénéficié du «halo du mobile» sur son activité d'opérateur fixe, où il dépasse désormais les 5 millions d'abonnés: il a enregistré 50% de part de marché des recrutements haut débit au 1er trimestre 2012 et son activité fixe est en croissance de 9,8% sur le trimestre. Quitte à changer d'opérateur dans le mobile, et pour bénéficier de tarifs encore plus avantageux, certains clients n'ont pas hésité à basculer leur abonnement internet et troquer leur ancienne box contre une Freebox.
Un impact difficilement quantifiable:
Reste désormais à savoir si cette réussite se maintiendra dans la durée, alors que des concurrents comme Orange, SFR, Bouygues Telecom ou Virgin affirment que l'hémorragie de clients s'est arrêtée depuis la mi-mars et qu'ils récupèrent même des clients partis chez Free.Free, qui affiche un chiffre d'affaires trimestriel en hausse de 29% à 656 millions d'euros, n'a pas donné le revenu moyen par abonné (ARPU), chiffre clé dans le domaine des télécoms. Il a simplement indiqué que les clients se répartissaient de «manière équilibrée» entre les souscripteurs d'un abonnement à 2 euros et ceux qui ont opté pour un abonnement plus rentable à 19,99 euros mensuels.
Difficile donc de mesurer l'impact du lancement de Free Mobile sur les marges de l'opérateur. «La qualité de la répartition des offres au sein de la base d'abonnés mobiles vient attester de la pérennité du modèle commercial et économique», a simplement indiqué Free. Dans le chiffre d'affaires, le mobile a généré 97,5 millions d'euros, dont 11,5 millions d'euros liés à la vente de terminaux et 86 millions d'euros pour l'activité de services télécoms. Le fixe pèse quant à lui près de 560 millions d'euros.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire