Passation de pouvoirs à Bercy entre Pierre Moscovici (à droite) et le ministre sortant François Baroin.
Pour sa première intervention en qualité de ministre de l'Économie, Pierre Moscovici, a également affirmé que le traité européen «ne sera pas ratifié sans volet de croissance».
«Je serai un ministre sérieux et rigoureux». Pour sa première
intervention en qualité de ministre de l'Économie, des Finances et du
Commerce extérieur, Pierre Moscovici
, n'y est pas allé par quatre chemins. «Je veux dire les choses de
manière très claire: François Hollande l'a toujours dit, il faut que
nous combattions la dette publique, qui est un ennemi pour la France,
que nous réduisions les déficits, que nous sécurisions la situation de
la France», a-t-il déclaré sur RMC ce jeudi matin. Et d'ajouter:
«C'est fondamental: un pays qui s'endette c'est un pays qui
s'appauvrit», a-t-il martelé, à quelques heures du premier conseil des
ministres du gouvernement nommé mercredi soir.
L'urgence de la crise politique en Grèce oblige le nouveau gouvernement à ne pas perdre de temps. L'avenir de la zone euro en dépend. À ce sujet, le député du Doubs a réaffirmé l'importance de voir la Grèce rester au sein de l'unité monétaire. Comme l'avait appelé de ses vœux mardi, François Hollande, qui rencontrait la chancelière Angela Merkel, à Berlin. «Nous le souhaitons fortement parce que la Grèce est membre de l'Union européenne, parce que la zone euro est une zone qui est unie, elle ne peut se défaire», a-t-il ajouté.
Au chapitre des bonnes nouvelles, les marchés financiers n'ont aucune inquiétude à l'égard de la dette française. Pour son premier test, la France du nouveau président a emprunté à un taux record de 1,72%, le plus bas niveau jamais enregistré depuis la création de l'euro. «Cela montre que la France est un pays solide avec des ressources et qu'il faut valoriser ses atouts», conclut Pierre Moscovici.
«Nous ne pouvons rien faire seuls»:
Un peu plus tard dans la matinée, Pierre Moscovici a déclaré, en prenant ses fonctions à Bercy, que l'Europe serait son objectif prioritaire, avec comme principaux dossiers: la réorientation de la construction européenne et la crise grecque. «Nous sommes conscients qu'on ne peut rien faire seuls», a-t-il affirmé lors de la passation de pouvoirs avec le ministre sortant, François Baroin. Il promet de «travailler avec tous nors partenaires», Allemagne et institutions européennes en tête.L'urgence de la crise politique en Grèce oblige le nouveau gouvernement à ne pas perdre de temps. L'avenir de la zone euro en dépend. À ce sujet, le député du Doubs a réaffirmé l'importance de voir la Grèce rester au sein de l'unité monétaire. Comme l'avait appelé de ses vœux mardi, François Hollande, qui rencontrait la chancelière Angela Merkel, à Berlin. «Nous le souhaitons fortement parce que la Grèce est membre de l'Union européenne, parce que la zone euro est une zone qui est unie, elle ne peut se défaire», a-t-il ajouté.
«La France est un pays solide»:
Sur le pacte budgétaire européen, Pierre Moscovici a rappelé que la France ne bougera pas d'un yota. «Ce qui a été dit de manière claire, c'est que le traité ne serait pas ratifié en l'état et qu'il faudrait le compléter par un volet de croissance», a-t-il affirmé. Si les différends entre François Hollande et Angela Merkel sont bel et bien tenaces, les deux partis semblent prêts à trouver un compromis. «La chancelière allemande est intéressée par différentes pistes avancées par François Hollande pour stimuler la croissance comme la mobilisation des fonds structurels de l'Union européenne ou la hausse du capital de la Banque européenne d'investissement (BEI)», assure Pierre Moscovici.Au chapitre des bonnes nouvelles, les marchés financiers n'ont aucune inquiétude à l'égard de la dette française. Pour son premier test, la France du nouveau président a emprunté à un taux record de 1,72%, le plus bas niveau jamais enregistré depuis la création de l'euro. «Cela montre que la France est un pays solide avec des ressources et qu'il faut valoriser ses atouts», conclut Pierre Moscovici.
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