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jeudi 10 mai 2012

Zone euro : l'Opep prévoit un plus fort recul de la croissance.

Dans son rapport mensuel publié jeudi, l'Organisation des pays exportateurs de pétrole prévoit un PIB de la zone euro en recul de 0,4% pour 2012, contre -0,3% le mois dernier.

Les économistes de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) ne voient pas l'évolution de l'économie européenne avec optimisme. «L'activité industrielle continue de décliner et il reste à voir si, au second semestre 2012, la croissance deviendra positive, comme c'est largement attendu», peut-on lire dans le rapport mensuel de l'organisation basée à Vienne, publié jeudi.
L'Opep souligne que l'incertitude politique sur le Vieux Continent est «plus élevée qu'il y a quelques mois», en raison des «résultats des toutes récentes élections présidentielles en France, élections législatives à venir en France et aux Pays-Bas, de probables nouvelles élections en Grèce et d'un référendum sur le pacte fiscal en Irlande». Autant de facteurs qui conduisent l'Opep à prévoir un PIB de la zone euro en recul de 0,4% cette année, une dégradation par rapport à la baisse de 0,3% prévue dans le précédent rapport.

Baisse du baril de pétrole de 3,9% en avril:

L'Opep, qui produit environ un tiers des besoins mondiaux en brut, scrute mois après mois l'état de l'économie internationale. Au sujet des États-Unis, l'organisation de Vienne est au contraire agréablement surprise, avec une «croissance plus importante que prévu». La prévision de croissance américaine reste inchangée, à 2,3% pour 2012. Avec un bémol: le déficit budgétaire restera autour de 8% du PIB, au-dessus de la moyenne des pays de l'OCDE, à 5,6%.
S'agissant du pétrole, l'Opep constate qu'après trois mois de hausse au début de l'année, le baril d'or noir a reculé en avril, de 3,9% pour le «panier de référence de l'Opep», qui s'établissait à 118,18 dollars (contre 119,71 dollars pour le baril de brent coté à Londres, principale référence du marché mondial).
Une baisse qui a commencé à se répercuter depuis trois semaines dans les prix à la pompe pour l'automobiliste français. La hausse de la production de l'Opep (essentiellement assurée par l'Arabie saoudite, la Libye et l'Irak) a permis la mise sur le marché de près d'un million de barils par jour (mb/j) sur le marché depuis le début de l'année.
L'estimation de la demande mondiale de pétrole pour 2012 reste quasi inchangée, ce mois-ci, à 88,7 mb/j, en hausse de 0,9 mB/j sur un an. Elle reste tirée par la «stabilisation de l'économie américaine» et la fermeture de l'ensemble des centrales nucléaires japonaises.

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