La hausse des impôts a été présentée par le ministre des Finances comme un préalable pour bénéficier de l'aide internationale.
Le Parlement grec a voté un alourdissement de la fiscalité, qui touchera notamment les professions libérales et les armateurs.
Pour la quatrième année consécutive, le Parlement grec a voté ce
week-end un alourdissement de la fiscalité pour 2013, essentiellement de
l'impôt sur le revenu. Sont touchés les contribuables à partir d'un
revenu annuel de 21.000 euros, les professions libérales, championnes de
la fraude fiscale, mais également les armateurs.
Ces derniers,
qui depuis 1953 ne paient qu'une taxe forfaitaire sur les tonnages, à
l'exclusion de tout impôt direct, devraient verser une centaine de
millions d'euros supplémentaires, selon le projet.
Cette contribution, qui frappera les armateurs grecs et étrangers battant pavillon en Grèce, reste toutefois marginale par rapport aux 2,3 milliards d'impôts nouveaux attendus en 2013. Le ministre des Finances, Yannis Stournaras, a présenté cette facture comme un préalable pour bénéficier de l'aide internationale.
La
réunion des ministres des Finances européens doit décider le 21 janvier
du versement de plusieurs aides, s'élevant à 12 milliards d'euros. De
même, le FMI se prononcera ce mois-ci sur le déblocage de 3,4 milliards.
Athènes, qui vient de présenter un bilan provisoire de ses
comptes 2012, peut se prévaloir d'un déficit un peu inférieur aux
prévisions initiales (15,9 au lieu de 16,3 milliards d'euros). Hors
paiement des intérêts sur la dette, le déficit a été ramené à
3,7 milliards en 2012.
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