Infolinks

Google Recherche

Affichage des articles dont le libellé est Santé.. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est Santé.. Afficher tous les articles

mardi 11 octobre 2011

Abbott condamne le secret du NHS sur la Mort de la fille.

Le secret du NHS sur la mort d'une fillette de sept ans a été décrit comme un cover-up par l'ombre de la santé publique le ministre Abbott Diane.
Izabelle Easen subi une crise d'asthme chez elle, à près de Doncaster Thorne en avril 2008 et son cœur s'arrêta de battre.
Paramédicaux James McKenna a déclaré morte sur les lieux au lieu de continuer la réanimation et son rendre à l'hôpital pour un traitement qui aurait pu sauver sa vie.
La famille Izabelle n'ont pas été racontée par le service d'ambulance du Yorkshire, qui a d'abord repéré les mauvais traitements, ou les professions de la santé Conseil (CHP) qui a frappé M. McKenna off.
Sky Nouvelles découvert le secret, après avoir enquêté transcriptions des audiences anonymes faute HPC publié en vertu du Freedom of Information Act.
"Je suis très inquiet de la façon dont les faits ont été gardés par les parents», a déclaré Mme Abbott.
«Cette jeune enfant a perdu la vie, peut-être inutilement, et puis la famille a dû endurer l'agonie d'un cover-up qui a duré ans. Ceci ne devrait jamais se reproduire."
Izabelle mère Lorna Easen, 29, a appris le secret d'une semaine avant ce qui aurait été le 11e anniversaire de sa fille.
«Il est moralement répréhensible, si rien d'autre. Ils devraient m'ont informé. Ils devraient avoir informé la police autant que je suis concerné," dit-elle.
Un message posté en ligne par Mme Easen quelques mois après la mort de sa fille montre qu'elle se reprochait tort de ne pas savoir comment effectuer les premiers soins.

mardi 20 juillet 2010

Paris face au désert sanitaire.

FRÉDÉRIC VALLETOUX EST MAIRE (UMP) DE FONTAINEBLEAU ET LE PRÉSIDENT DE LA FÉDÉRATION HOSPITALIÈRE RÉGIONALE D'ILE-DE-FRANCE.

L'égalité d'accès aux soins de tous les Français est un des socles du pacte républicain et l'une des valeurs auxquelles nos concitoyens sont le plus attachés. L'OMS et l'OCDE avaient d'ailleurs souligné l'équilibre de notre modèle français, entre une médecine de ville d'accès aisé et un réseau d'hôpitaux publics assurant les soins, l'enseignement et la recherche, ainsi que différentes missions d'intérêt général.
Mais cette situation relativement équilibrée est de plus en plus fragilisée par l'évolution même des modes de prise en charge de la maladie, qui imposent un suivi au long cours des patients dans le cadre des affections de longue durée, et un regroupement des plateaux techniques garantissant l'accès à des technologies fortement évolutives. L'exemple des accidents vasculaires cérébraux (AVC) est à cet égard particulièrement éclairant : il importe désormais d'organiser une prise en charge précoce des patients, afin d'intervenir dans les quatre heures qui suivent l'AVC, ce qui suppose de bénéficier d'un accès aux IRM mais aussi d'un maillage de compétences humaines au sein d'unités neurovasculaires.
Ces éléments, encore renforcés par la croissance démographique des zones périurbaines au détriment des espaces centraux des métropoles, modifient considérablement la carte des besoins de santé, et leur discordance avec une offre de soins qui reste marquée par l'histoire. Au final, se dessine peu à peu un paysage sanitaire bien différent de celui auquel nous sommes habitués, marqué par l'accroissement des inégalités.

Pourquoi Fleming n'a pas inventé la pénicilline.

En 1928, Alexander Fleming observe par hasard les propriétés de la pénicilline, mais s'intéresse davantage à ses effets désinfectants qu'à ses vertus thérapeutiques. Il faudra attendre quatorze ans pour que Florey et Chain revisitent sa découverte pour mettre au point le premier antibiotique.

Le 3 septembre 1928, Alexander Fleming revient de vacances et retrouve son laboratoire de Saint Mary's Hospital, à Londres. Une mauvaise surprise l'attend : certaines des boîtes de Petri sur lesquelles il faisait pousser des staphylocoques dans le cadre de ses recherches sur les vaccins ont été contaminées par une moisissure. Le coupable est une souche de champignon microscopique, «  penicilium notatum », utilisé par son voisin de paillasse. Sur le point de jeter ses cultures désormais inutilisables, il remarque qu'autour des colonies cotonneuses d'un blanc verdâtre, les staphylocoques n'ont pas poussé. Intrigué, il émet l'hypothèse que ce phénomène est dû à une substance sécrétée par le champignon, qu'il baptise tout naturellement « pénicilline ». En 1929, il publie le détail ces observations dans le « British Journal of Experimental Pathology ». Les éventuelles vertus thérapeutiques de la pénicilline y sont mentionnées et deux de ses collaborateurs, Craddock et Ridley, tentent en vain d'isoler la substance. Mais Fleming témoigne peu d'intérêt pour l'entreprise. Il se concentre, lui, sur les effets désinfectants de ce « penicillium », dont il utilise des extraits pour fabriquer des milieux de culture sélectifs.


Culture à grande échelle:

lundi 19 juillet 2010

Sida : vers l'éradication du virus en 2050 ?

Mots clés : sida, dépistage.
Un enfant montre des préservatifs qu'il a décrochés d'une bannière
 durant une campagne de prévention de la Croix-Rouge, à Bucarest 
(Roumanie) en 2008.
Un enfant montre des préservatifs qu'il a décrochés d'une bannière durant une campagne de prévention de la Croix-Rouge, à Bucarest (Roumanie) en 2008.

Les trithérapies soignent les malades, mais réduisent aussi la contagiosité. D'où l'idée de traiter pour prévenir.

Si toutes les personnes infectées par le virus du sida étaient dépistées et recevaient des médicaments antiviraux, l'épidémie pourrait sans doute disparaître dans quelques décennies. En effet, si les médicaments actuels ne permettent pas de détruire le virus, ils réduisent massivement, pour le patient traité, le risque de transmettre à son tour le virus à un tiers, par voie sexuelle ou par injection.
Test and treat («dépister et traiter»). Telle est désormais la philosophie qui anime les grands organismes de lutte contre le sida et notamment Onusida, qui s'assigne comme objectif à la fois de soigner les malades et d'empêcher de nouvelles contaminations. Alors que la 18e Conférence internationale sur le sida s'est ouverte dimanche à Vienne avec plus de 20 000 participants (chercheurs, médecins, associations), de plus en plus d'experts plaident pour une telle stratégie. L'Organisation mondiale de la santé (OMS) en vient même à imaginer à l'horizon 2050 l'éradication de ce virus responsable de la mort de 25 millions de personnes depuis le début de la pandémie, en 1982.
«Cette stratégie s'appuie sur le fait que lorsque l'on diminue la charge virale des malades par le traitement le risque de transmission paraît plus faible, explicite le Pr Jean-François Delfraissy (directeur de l'Agence nationale de recherche sur le sida, Paris). «On considère que garantir un accès au traitement à tous ceux qui en ont besoin pourrait permettre de réduire jusqu'à un tiers les nouvelles contaminations chaque année», affirmait le dernier rapport d'Onusida, rendu public il y a quelques jours.

mercredi 7 juillet 2010

Doubts over Aspen's conditional bid for Sigma Pharmaceuticals .

Aus Bus Pix Sigma bbg 650 100707
Since Aspen made its original bid in May, Sigma has revealed a continued struggle in its generics business. 

SIGMA Pharmaceuticals said today Aspen Pharmacare made a formal bid but lowered its offer to 55 cents a share and put on caveats.

The revised bid for the debt-laden Australian generic drug maker, down from 60c a share, also came with a list of more than 10 conditions, which analysts said raised questions about whether Aspen was serious about the acquisition.
Sigma said Aspen was continuing due diligence following the offer, which reduces the suitor's valuation of the company to $648 million from $707m.
"The Sigma board is considering the proposal and recommends that shareholders take no action at this stage," it said in a statement.
Aspen's new bid came with a shopping list of conditions, including a conditional break fee, no material decline in Sigma's position and continuation of the company's existing major contracts and credit arrangements.

mercredi 30 juin 2010

simple test pourrait détecter de Down.

Amniocentesis L'amniocentèse peut entraîner un faible risque de fausse couche.

Une analyse de sang pendant la grossesse pourrait un jour remplacer les tests plus invasifs pour le syndrome de Down , disent des chercheurs .

femmes à haut risque sont actuellement proposer un test de l'amniocentèse , qui comporte un risque de fausse couche .
Mais les chercheurs néerlandais lors d'une conférence de fécondité , ils sont sur le point de développer une méthode précise d' analyse de sang de la mère pour les troubles chromosomiques chez le fœtus .
Les experts ont dit qu'il était prometteur, mais tôt jours.
Le test est basé sur une série de " sondes " qui se fixent sur des points précis sur un chromosome .
C'est la même technique qui est déjà utilisé pour détecter les problèmes de l'ADN foetal dans les échantillons prélevés à partir du liquide amniotique dans l'utérus.
Mais l'avantage de tests sanguins de la mère , c'est qu'il est non - invasive , rapide et ne comporte pas de risques pour le foetus .


Les débuts:

vendredi 25 juin 2010

Diabète : Sanofi-Aventis signe un accord de licence avec Metabolex.

Le géant pharmaceutique Sanofi-Aventis annonce avoir signé un accord de licence exclusif mondial sur un antidiabétique oral pour le traitement du diabète de type 2 avec l'entreprise biopharmaceutique américaine Metabolex.
Cet accord permettra à Sanofi-Aventis de développer, fabriquer et commercialiser le médicament actuellement dans la "phase II a" de développement.
Metabolex recevra jusqu'a 375 millions de dollars hors redevances sur les ventes mondiales du produit.
"Face à l'épidémie croissante de diabète de type 2, la recherche de nouveaux traitements oraux plus efficaces et bien tolérés demeure un fondement des solutions thérapeutiques innovantes", a déclaré l'entreprise française dans un communiqué.
L'accord de licence est soumis aux autorités de la concurrence américaines.

Les laboratoires italiens envient leurs concurrents français.

Président de la fédération du secteur pharmaceutique italien, Sergio Dompé aimerait que le gouvernement Berlusconi prenne modèle sur l'Hexagone pour aider ses entreprises.

L'industrie pharmaceutique italienne a réussi à traverser la crise sans trop d'encombres : son chiffre d'affaires n'a reculé que de 1,8 % l'année dernière, à 22,6 milliards d'euros. Mais elle s'inquiète pour son avenir. Tel est le contexte dans lequel s'est tenu mercredi, à Rome, l'assemblée générale annuelle de la fédération du secteur, Farmindustria. « Nous connaîtrons une modeste augmentation des volumes sur notre marché intérieur en 2010, de l'ordre de 2 % à 3 %, indique son président, Sergio Dompé, mais les prix devraient reculer d'environ 1 % et nous allons continuer de perdre en compétitivité. »
De l'autre côté des Alpes, la pharmacie emploie plus de 67.000 personnes, dont quelque 6.000 chercheurs. Le pays est le deuxième d'Europe en nombre d'entreprises mais il s'estime désavantagé par rapport à ses voisins. « L'innovation coûte trop cher, il y a de plus en plus d'idées et de projets, mais il est de plus en plus difficile de les mener à bien », déplore Sergio Dompé.

lundi 21 juin 2010

Chocolat, élixir du cœur et de l'esprit.

Mots clés : polyphénols, chocolat, antioxydant, Pr vacheron, Inra.

Effets euphorisant, relaxant, riche en polyphénols… les propriétés du chocolat sont multiples mais il reste un aliment calorique.


Parlez à un chocolatomane de son aliment favori et il vous répondra qu'il vient d'aller à la «pharmacie» acheter quelques tablettes de son antidépresseur à croquer. Effet euphorisant, relaxant, stimulant de la mémoire… Comme les apothicaires du XVIIIe siècle, les aficionados de la fève de cacao sont convaincus de ses propriétés médicinales. Depuis une dizaine d'années, les chercheurs s'attellent à les démontrer. Et les preuves commencent à s'accumuler, en particulier dans le domaine cardio-vasculaire.

Les génériques sont-ils de bons médicaments ?

Mots clés : génériques, efficacité, principe actif, princeps, FRANCE, Alain Nicolas, Afssaps.
Alain Nicolas, membre de l'Académie de pharmacie et directeur des laboratoires et des contrôles de l'Afssaps, répond :

Le médicament générique est un médicament qui présente la même composition qualitative et quantitative en substances actives et la même forme pharmaceutique que le médicament princeps. Cependant, le médicament générique n'est pas la copie conforme du médicament princeps car des différences sont tolérées (forme galénique, composition en excipients) à condition qu'elles n'affectent pas la bioéquivalence démontrée par des études de biodisponibilité qui permettent de s'assurer que le devenir du principe actif dans l'organisme est superposable à celui du médicament princeps.
L'argument d'une moindre qualité supposée des médicaments génériques est parfois mis en avant auprès des prescripteurs et des patients, qui sont néanmoins de plus en plus confiants dans ces médicaments, à en juger par les résultats des enquêtes. À l'Afssaps, une collaboration étroite est organisée entre directions (évaluation/contrôle/inspection) en vue d'assurer une surveillance efficace de la qualité des médicaments génériques.

Contrôles en laboratoire :

Insuffisance cardiaque, le défi du progrès.

Mots clés : Insuffisance cardiaque, infarctus, sequelles, FRANCE, Pr yves Juillière, Pr alain Cohen-Solal.
On meurt moins d'infarctus, mais on peut apprendre à vivre avec des séquelles.

«On peut être jeune sportif et, à la suite d'un infarctus sur le terrain de football, se retrouver insuffisant cardiaque en attente d'une greffe à 30 ans. Contrairement à une idée reçue, l'insuffisance cardiaque n'est pas toujours une maladie d'usure et de gens âgés», prévient le Pr Yves Juillière, cardiologue au CHU de Nancy.
Cette atteinte de la fonction cardiaque qui retentit sur tout l'organisme ne se manifeste que tardivement, par un essoufflement croissant à l'effort, une fatigue, un cœur rapide et un œdème des jambes. «Le cœur ne joue plus correctement son rôle, parce qu'il n'arrive plus à se contracter efficacement pour envoyer le sang dans tout l'organisme (on parle alors d'atteinte systolique) ou parce qu'il ne se remplit plus correctement (c'est l'insuffisance diastolique).» La première atteint des malades de tous âges, la seconde surtout les plus âgés, mais les symptômes sont les mêmes.
La maladie est classée en quatre niveaux de gravité croissante, allant de la classe 1 ( forme légère) à la classe 4, caractérisée par un essoufflement au repos ou au moindre effort, et une espérance de vie écourtée.

Le millepertuis peut-il soigner la dépression ?

Mots clés : millepertuis, dépression, antidépresseurs, FRANCE, Robert Anton, Afssa, Afssaps.


Robert Anton, pharmacochimiste, membre honoraire de l'Académie nationale de pharmacie et membre correspondant de l'Académie nationale de médecine, répond :

Symboles au Moyen Âge garantissant l'éloignement du démon, suspendus au-dessus des icônes pour éloigner les maladies, ses bouquets aux fleurs jaunes lumineux, chargés des sorts maléfiques de l'année écoulée, étaient brûlés aux feux de la Saint-Jean, d'où son nom d'«herbe de la Saint-Jean». Et ils éloignaient d'autant plus les mauvais esprits qu'ils étaient cueillis le 21 juin à midi…
Dès le XIXe siècle, l'administration de millepertuis fut préconisée dans le traitement de «l'hystérie et de l'hypocondrie». Sa composition chimique est de nos jours bien connue et ses parties aériennes accumulent principalement de l'hypéricine, un pigment rouge aux propriétés photosensibilisantes présent dans les minuscules poches sécrétrices des feuilles, comme une multitude de petits trous. D'où son nom de millepertuis. L'hyperforine, aux vertus calmantes, est considérée également comme l'un des constituants actifs du millepertuis. L'évaluation des préparations à base de millepertuis est fondée sur l'appréciation des aspects qualitatifs et quantitatifs de ces molécules. Il est cependant évident que le mode de préparation peut influencer le profil chimique résultant, donc l'efficacité, et c'est pourquoi il est indispensable d'utiliser des produits bien dosés.

Cancer : que faire quand on perd ses cheveux ?

Mots clés : cancer, chimiothérapie, perte de cheveux, FRANCE, Alain Astier.

Alain Astier, professeur en pharmacie clinique oncologique et membre de l'Académie nationale de pharmacie, répond :

La plupart des médicaments anticancéreux agissent en détruisant les cellules proliférantes cancéreuses, mais aussi les cellules normales n'importe où dans l'organisme, dont celles des bulbes pileux, à la racine des cheveux. Cette action malheureusement non ciblée est à l'origine d'effets particulièrement indésirables: diarrhée, vomissements, diminution des globules blancs et aussi perte des cheveux.
Les médicaments anticancéreux ne sont pas tous concernés au même degré. Certains ne le sont même pas du tout. Mais beaucoup de protocoles de chimiothérapie font l'impasse sur le problème des cheveux pour ne prendre en compte que l'efficacité du traitement. C'est le cas dans les cancers du sein, de l'ovaire, du poumon ou les leucémies.

Quand les parents deviennent grands-parents.

Mots clés : éducation, maternité, grands-parents, FRANCE, École des grands-parents.
Comme dans tout moment de remaniement familial, certaines tensions peuvent apparaître.

C'est comme dans les bons jeux de stratégie: vous avancez un pion, et tout l'ensemble bouge. En devenant parents, les enfants propulsent leurs géniteurs au rang de grands-parents et les donnes s'en trouvent changées: les relations évoluent et, avec elles, le regard que les uns posent sur les autres.
La plupart du temps, ces moments de passage se vivent sans trop de difficultés et débouchent même sur de belles découvertes. Julie, maman de deux petits garçons de 5 et 7 ans, a ainsi vu ses parents post-soixante-huitards se transformer en «grands-parents plutôt classiques, aidants, rigoureux». Elle en est encore surprise: «Voir ma mère devenir une mamie gâteau, acheter des peignoirs brodés à mes fils, ce qu'elle n'aurait jamais fait pour nous, m'étonne encore !» Même plaisir chez Éric, qui est papa depuis vingt mois: «Pour la première fois, je vois mes parents autrement que mes parents. Ils sont les grands-parents de Victorine avant tout. Quelque part, c'est le plus grand changement pour eux et aussi pour moi, fils unique. Je ne suis plus le centre de leur attention, le seul sujet de réflexion ou de “prise de tête” et franchement, ça fait du bien!»

vendredi 18 juin 2010

Les victoires du Rwanda contre le sida.

Mots clés : Sida, VIH, Rwanda, Afrique, Unicef, Nations unies.

Des enfants infectés par le virus du sida soignés dansle service 
pédiatrique de l'hôpital de Kigali.
Des enfants infectés par le virus du sida soignés dans le service pédiatrique de l'hôpital de Kigali.
 
En quatre ans, la proportion d'enfants infectés par le VIH via leur mère est passée de 11,2% à 4,1%. 

«Mon fils est un rescapé du sida.» Lorsqu'elle s'exprime, Rose emploie des mots simples et secs. Ni emphase ni pudeur excessive, juste une histoire que partagent des milliers de jeunes femmes du Rwanda. Contaminées sans le savoir par le virus, leurs grossesses se sont transformées du jour au lendemain en cauchemar. «Je me suis dit que j'allais mourir», raconte Daphrose. Elle a découvert sa séropositivité en venant consulter pour la naissance de son troisième enfant.
C'est pour que ces histoires ne se transforment pas en désastre sanitaire et économique que les autorités du pays, avec un large appui de l'aide internationale (Fonds mondial contre le sida, le paludisme et la tuberculose, agences des Nations unies, Unicef, Unitaid et Pepfar), se sont lancées depuis quelques années dans une lutte acharnée contre la maladie. Avec un succès certain.
Grandes campagnes de prévention, diagnostics et traitements gratuits pour tous, surveillance étroite des grossesses à risque, sensibilisation des partenaires, distribution scrupuleuse des médicaments et maillage sanitaire du territoire sont les bases du système. Selon la dernière grande enquête démographique de santé, datée de 2005, 3% des Rwandais (15-49 ans) sont infectés par le VIH. Mais les femmes sont les plus touchées (3,6%), surtout les citadines (8,6%).

Un virus H1N1 mutant détecté chez le porc.

Mots clés : virus mutant, porc, contagion, H1N1.

Le virus H1N1 est actuellement peu actif dans le monde mais il ne 
cesse de se transformer.
Le virus H1N1 est actuellement peu actif dans le monde mais il ne cesse de se transformer.
 
Cette recombinaison génétique n'est pas inquiétante pour l'instant, mais justifie la surveillance vétérinaire.

Un an tout juste après le début de l'alerte pandémique (le 11 juin 2009), le virus H1N1 est «globalement peu actif» dans le monde, estime l'Organisation mondiale de la santé. Pour autant, les réseaux de surveillance, humains et surtout vétérinaires, ne doivent pas baisser la garde, avertissent des chercheurs asiatiques, qui viennent de mettre en évidence des modifications génétiques de ce virus chez le porc. Leurs travaux, publiés vendredi dans «Science», démontrent que le H1N1 continue de se transformer chez cet animal, hôte habituel des virus de la grippe et source de contamination pour l'homme. De telles recombinaisons étant susceptibles de faire émerger un virus plus virulent, la surveillance systématique de la grippe dans les élevages porcins doit être renforcée, conclut D. Vijaykrishna (Hongkong), auteur de l'article.

mardi 15 juin 2010

La «fivete» induit un excès de malformations .

Mots clés : Fécondation in vitro, FRANCE.

Selon une étude française, l'assistance médicale à la procréation augmente les risques d'anomalies cardiaques et urinaires.

Anomalies cardiaques, génito-urinaires ou encore angiomes cutanés, les enfants nés après une assistance médicale à la procréation (AMP) ont un risque légèrement accru de malformations congénitales, selon une vaste étude française présentée hier au Congrès européen de génétique humaine, qui se tient à Göteborg (Suède). Plus de trente ans après la naissance du premier bébé-éprouvette (Louise Brown, en 1978), les techniques d'AMP ont explosé dans le monde. Fécondation in vitro ( ou «fivete»), injection de spermatozoïde directement dans l'ovule (ICSI) ou encore insémination artificielle, les différentes méthodes sont à l'origine de 2,5% des naissances en France. Au total, plus de 200.000 enfants ont été ainsi conçus dans notre pays.

Piscines : limiter les effets néfastes des chloramines .

Mots clés : Chloramines, Piscines, FRANCE, Pascal Andujar, Christine Lepourcelet-Talvard, Afsset.
Les chloramines, produites par le mélange du chlore et de 
l'ammoniac (urine, sueur...), peuvent entraîner des troubles oculaires, 
cutanés ou respiratoires.
Les chloramines, produites par le mélange du chlore et de l'ammoniac (urine, sueur...), peuvent entraîner des troubles oculaires, cutanés ou respiratoires.

 Une expertise préconise une hygiène accrue des baigneurs afin de réduire les apports en matières organiques.

Comment obtenir une eau propre sans que les substances chimiques utilisées pour l'assainir ne portent atteinte à la santé des baigneurs? Tel est le dilemme auquel sont confrontés les gérants de piscines. Saisie par le ministère de la Santé, l'Agence française de sécurité sanitaire de l'environnement et du travail (Afsset) vient de rendre un rapport sur la prévention des risques sanitaires des piscines ouvertes au public.

lundi 14 juin 2010

Vrais progrès autour du cancer de la prostate.

Mots clés : cancer de la prostate, mortalité, métastases.
40% des hommes de plus de 50 ans ont des atteintes microscopiques, dont la majorité évolue peu.

Deuxième cause de décès par cancer chez l'homme mais premier par la fréquence, le cancer de la prostate évolue depuis quelques années dans deux sens: sa mortalité diminue (un peu moins de 10 000 décès par an) mais le nombre de nouveaux cas augmente très vite: 71 000 attendus en 2009, contre 62 000 en 2005. «Cette augmentation est due essentiellement au dépistage», précise le Pr Olivier Cussenot, urologue à l'hôpital Tenon (Paris). «Le cancer de la prostate est responsable de 1% des décès, mais 40% des hommes de plus de 50 ans ont des foyers microscopiques. La grande majorité de ces lésions est associée au vieillissement et évolue très peu.» 

Un ver de terre nous apprend à protéger notre mémoire.

Mots clés : mémoire, recherche, ver C. elegans.

Des travaux sur le ver C. elegans offrent des pistes contre le vieillissement.

Un petit ver de terre d'un millimètre de long, qui ne dispose que de 300 neurones et au total de 1 000 cellules, n'en finit pas d'éclairer les chercheurs du monde entier sur les manières de lutter contre le vieillissement et les troubles de la mémoire. Dénommé Caenorhabditis elegans (C. elegans), utilisé depuis la fin des années 1960 dans les laboratoires de recherche les plus pointus, ce ver a d'ores et déjà permis de découvrir des stratégies de lutte efficaces contre le vieillissement chez les mammifères.
Aussi incroyable que cela puisse paraître, un travail sur C. elegans publié le 18 mai dans la revue internationale «PLoS Biology» révèle que certaines modifications, comme la restriction calorique ou l'inhibition du récepteur à l'insuline (hormone qui s'élève lors de la consommation de sucre et impliquée dans le stockage des graisses), peuvent rendre la mémoire plus performante.