idLe leader mondial du nucléaire a interrompu de justesse une transaction de près d'un million d'euros, exigée auprès d'une des ses filiales par un certain Louis Bouvard, se réclamant de la Brigade financière, où il est inconnu.
Vingt cinq appels téléphoniques, et l'autorité d'un soi-disant commandant de police à la Brigade financière, ont bien failli coûter cher à Areva. Un porte-parole du leader mondial du nucléaire a confirmé ce mercredi au figaro.fr qu'une de ses filiales a été visée par une tentative d'escroquerie, qui a été déjouée, sans autre précision. La radio RTL précise que l'événement a eu lieu jeudi dernier, le 14 janvier.
L'usurpateur qui disait s'appeler Louis Bouvard, un nom inconnu à la Brigade financière, disait agir sur ordre d'un juge d'instruction, en vue de démanteler un réseau international de fraude à la carte bleue, explique la radio. Un versement d'un montant de 982.000 euros vers Hong-Kong aurait alors été demandé, puis réalisé, avant d'être interrompu in extremis par les services de sécurité d'Areva.
Une information judiciaire a été ouverte:
Le parquet de Paris a ouvert une information judiciaire hier, mardi, au sujet de cette tentative d'escroquerie, qui pourrait avoir été intentée par un réseau international de malfaiteurs. Il a confié l'enquête à la Brigade des fraudes aux moyens de paiements de la préfecture de police de Paris.
L'affaire s'avère donc sans conséquence pour Areva. Mais il s'agit d'une préoccupation de plus pour Anne Lauvergeon, qui croise actuellement le fer dans les médias avec EDF, pour assurer la place de son groupe au sein de l'équipe française du nucléaire. Cette autre question doit être arbitrée ce mercredi par le premier ministre François Fillon, qui a prévu de réunir autour de lui les dirigeants des deux groupes partenaires, mais néanmoins concurrents.
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