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mercredi 20 janvier 2010

Economie mondiale : le FMI optimiste pour 2010.


Dominique Strauss-Kahn, directeur général du FMI, a revu à la hausse l'estimation de croissance du FMI pour 2010 lors de l'Asian Financial Forum à Hong Kong.

Dominique Strauss-Kahn, directeur général du FMI, estime que la croissance mondiale pourrait être supérieure cette année aux prévisions initiales de 3,1%. Il appelle les pays asiatiques à mettre en place des mesures de contrôle des capitaux.
La croissance mondiale devrait excéder les prévisions initiales du FMI, dépassant les 3,1%, a estimé le directeur du FMI Dominique Strauss-Kahn. Ce dernier a exclu de nouveau la possibilité d'une rechute de l'économie mondiale, même si la reprise est faible et inégale. L'Asie, en excluant le Japon, devrait jouer un rôle de locomotive. Elle devrait connaître une croissance supérieure à 7%, a-t-il ajouté ce mercredi depuis Hong Kong, où se tient l'Asian Financial Forum.
Dans ce contexte, le directeur général du FMI a demandé aux pays asiatiques de mettre en place des mesures temporaires de contrôle des capitaux pour éviter l'apparition de bulles. L'Asie connaît un afflux très important de capitaux, faisant exploser les prix de l'immobilier notamment à Hong Kong, Singapour ou dans les grandes villes chinoises.
«Les responsables dans ces pays s'inquiètent maintenant de savoir comment gérer cet afflux -son impact sur les taux de change, la demande intérieure, la stabilité financière- et du danger de bulles des actifs», a-t-il fait remarquer, énonçant les différents outils à leur disposition, comme la baisse des taux d'intérêt, l'augmentation des réserves ou une politique fiscale moins accommodante. Cependant, selon lui, contrôler les capitaux, «tant que c'est temporaire» est «probablement le seul moyen» de prévenir la formation de bulles.
Dominique Strauss-Kahn a aussi visé la sous-évaluation du yuan chinois, estimant que, «dans de nombreux pays, une appréciation du taux de change pourrait être la réponse clé, notamment dans ceux où le taux de change est sous-évalué».

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