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mardi 19 janvier 2010

Astrium relativise la perte du contrat Galileo.

Ce contrat aurait représenté pour la société quelque 100 millions d'euros de revenus supplémentaires par an pendant trois ans puisque Astrium devait le partager avec la filiale de Thales.

2009 aurait dû être un sans faute pour Astrium, ou selon l'expression de François Auque, président de la filiale spatiale d'EADS, «une année parfaite». Mais un grain de sable à 560 millions d'euros est venu gripper la machine: en toute fin d'année, il ne faisait plus aucune doute que la Commission européenne avait décidé d'attribuer la fabrication des 14 premiers satellites de la future constellation Galileo, le rival du GPS américain, à une PME allemande, OHB, au détriment du géant européen et de son partenaire ThalesAleniaSpace. La décision a été confirmée le 7 janvier dernier. «Une déception», admet François Auque. «Mais qu'il faut relativiser en terme d'enjeu économique et au regard de la taille d'Astrium», ajoute-t-il.
Ce contrat aurait représenté pour la société quelque 100 millions d'euros de revenus supplémentaires par an pendant trois ans puisque Astrium devait le partager avec la filiale de Thales. Ces millions sont à rapprocher du poids de l'entreprise qui a réalisé en 2009 4,8 milliards d'euros de vente (+11% sur 2008) et était assise fin décembre 2009 sur un confortable carnet de commandes de 14,4 milliards d'euros (+30%) soit plus de trois ans d'activité. En outre, Astrium n'a pas tout perdu puisqu'OHB va confier environ 40% du contrat au britannique SSTL, une de ses filiales.
Dans l'attente d'un «debriefing» de la part du client, François Auque n'a pas souhaité épiloguer sur les raisons pour lesquelles l'offre d'Astrium n'a pas été retenue par la Commission européenne. Il a simplement déclaré que sa société serait candidate pour fournir la seconde tranche de satellites dès que l'appel d'offre serait lancé.

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