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samedi 9 janvier 2010

Guadeloupe : Domota tente de relancer la contestation.


Un an après la grève générale qui avait paralysé la Guadeloupe, quelque 7 500 personnes selon la police, plus de 20 000, voire 25 000, selon le LKP, ont participé samedi à la manifestation organisée à Pointe-à-Pitre par ce collectif. «Malgré la désinformation qu'ils ont faite, nous avons réussi à mobiliser en quatre jours», a affirmé Elie Domota, leader du LKP, lors de la dispersion de la manifestation qui s'est déroulée sans incident.
«Il y a des gens qui sont payés pour désinformer, pour discréditer le LKP», a martelé le leader de la contestation. «Ils cherchent à voir si nous nous énervons, mais nous ne nous énerverons pas, car nous avons déjà gagné», a-t-il ajouté.
Domota a appelé à des «assemblées générales dans les entreprises et dans les quartiers» et «à toutes les mobilisations» qui seront organisées autour de l'anniversaire du LKP. Ce collectif s'était fait connaître en déclenchant le 20 janvier 2009 une grève générale paralysant l'île durant 44 jours.

Une ambition revue à la baisse:
Pour faciliter la participation à sa manifestation, le LKP avait déposé un préavis de grève générale illimitée prenant effet ce samedi. Le collectif n'en a jamais fait état publiquement dans sa communication locale, ni samedi ni durant les jours précédents. Après avoir annoncé dans une interview vendredi au Parisien un appel à «la grève générale pour le 20 janvier», samedi matin sur Europe 1, il a revu à la baisse son ambition, parlant seulement de mobilisation et s'étonnant, bizarrement, que la date du 20 janvier ait été avancée.
De son côté, la préfecture a souligné que le nombre de manifestants qu'elle a décompté samedi était inférieur aux 10.000 dénombrés lors de la précédente manifestation du LKP en novembre. Celle-ci s'était accompagnée d'un préavis de grève générale de deux jours, qui n'avait entraîné aucune conséquence pour l'économie de l'île.
Le collectif LKP regroupe tous les syndicats insulaires à l'exception de la CFTC ainsi que des associations culturelles et identitaires et des partis politiques.

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