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lundi 11 janvier 2010

Heineken part à la conquête de l'Amérique Latine.


                         Le brasseur néerlandais s'installe dans un marché à très fort potentiel.

Le brasseur néerlandais annonce le rachat des activités brasserie du géant local Fomento Economico Mexicano pour 5,3 milliards d'euros. En échange, ce dernier prend 20% des actions du groupe.

Heineken accroît sa présence au Mexique et au Brésil. Le brasseur néerlandais annonce ce lundi le rachat des activités de brasserie du groupe mexicain de boissons Fomento Economico Mexicano SA (FEMSA). Basée sur le cours de l'action Heineken à 32,925 euros du 8 janvier, l'opération valorise FEMSA à 3,8 milliards d'euros. Mais Heineken prend à sa charge toutes les dettes du groupe. Le coût total de la transaction, qui sera conclue au deuxième trimestre 2010, s'élève donc à 5,3 milliards d'euros. En Bourse, la nouvelle est très favorablement accueillie : le cours de l'action Heineken prend, à Amsterdam, 5,63% à 34,78 euros.
Le rachat prévoit notamment que FEMSA prenne 20% des actions du groupe Heineken. Il devient donc le deuxième actionnaire du brasseur néerlandais avec deux représentants au conseil de surveillance. L'opération doit encore être soumise à l'approbation des actionnaires de Heineken et de FEMSA.
« La diversification géographique est importante »
Si FEMSA a attiré les convoitises d'Heineken, c'est parce qu'il possède les marques de bière Dos Equis, Tecate et Sol. Le groupe est le premier embouteilleur de Coca Cola en Amérique latine et sa division bière compte 14 usines au Mexique et au Brésil, où il produit 35 marques. L'Amérique Latine est également une locomotive de la croissance du marché de la bière avec la Chine. Fin 2009, le Brésil s'est hissé au quatrième rang mondial des producteurs de bières.
Heineken «va créer une nouvelle plate-forme importante de croissance. C'est une transaction capitale pour Heineken», confirme Jean-François van Boxmeer, directeur exécutif du groupe néerlandais, dans un communiqué. De son côté, José Antonio Fernández Carbajal, le directeur exécutif de FEMSA, estime que «dans le contexte de la reconfiguration du paysage mondial de la bière, la diversification géographique et d'échelle est plus importante que jamais, et cette transaction répond à cet impératif».

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