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jeudi 14 janvier 2010

Immobilier : marché morose jusqu'en 2011.


Selon la FNAIM, 2010 ne sera pas l'année de la reprise sur le marché de l'ancien mais de la stabilisation. Malgré une baisse des prix de 4,9% en 2009, et des taux d'intérêt bas, la période reste peu favorable à l'achat.

La faute à la conjoncture qui pèse sur le moral des ménages et aux propriétaires qui ne vendent pas. Malgré une baisse des prix de 4,9% en 2009 et des taux d'intérêt au plus bas, les Français estiment que ce n'est pas le bon moment pour acheter. Selon l'enquête Ifop présentée ce mardi par la Fédération nationale de l'immobilier (FNAIM), 76% des acheteurs potentiel trouvent que les prix sont trop élevés et 51% qu'il est difficile d'obtenir un crédit.
A ces craintes liées notamment à la hausse du chômage, s'ajoute le manque de biens : 60% des candidats à l'acquisition ne trouvent pas de biens qui leur plaisent. « Beaucoup de propriétaires retirent leurs biens du marché car la baisse des prix a rendu les conditions défavorables aux vendeurs », admet la Fnaim qui regroupe 13.000 agences. Seuls 11% des propriétaires estiment en effet que la période est propice à vendre.

600000 ventes en 2010:
Malgré ces indicateurs peu encourageants, René Pallincourt, président de la Fnaim, veut y croire. « La crise est derrière nous, nous sommes dans la période de sortie de crise », explique-t-il en ajoutant que cette période serait « plus ou moins longue ». Comptant sur la pérennisation du frémissement constaté au mois de décembre 2009, il croit à une légère reprise en 2010 qui se confirmerait en 2011.
« Il n'y aura pas de rebond brutal mais avec les taux bas, les conditions d'achat s'améliore notamment pour les ménages dont les revenus sont d'environ 3.000 euros. De plus les acheteurs ont intégré que les prix ne chuteront plus et la période de spéculation sur la baisse des prix est terminée », explique la Fnaim. Pour elle, les prix subiront des variations allant de -3% à + 3%, même si la valeur des biens situés dans des bassins d'emploi sinistrés ou des régions reculées pourra encore chuter.
René Pallincourt reste cependant optimiste et table sur une augmentation globale des ventes en 2010. S'il estime à 550.000 le nombre total de transactions réalisées en France en 2009, il en attend 600.000 en 2010. Des estimations supérieures à celles des notaires et du réseau d'agences Century 21.

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