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vendredi 8 janvier 2010

La Française des jeux s'associe à Barrière.

La loterie française, numéro deux mondial, va lancer une offre de poker sur Internet avec le groupe de casinos.


Avec ses trois vendredis 13, 2009 a été une très bonne année pour La Française des jeux. Frôlant les 10 milliards d'euros, les mises des joueurs ont progressé de 8,6 %. Après deux années de baisse, c'est la plus forte croissance depuis cinq ans, une croissance qui permet à la loterie française de se hisser au rang de numéro deux mondial devant son concurrent espagnol, Loterias y Apuestas, et derrière la loterie italienne Atomatica. Une place de numéro un n'est pas hors de portée, à condition d'une acquisition. Ce pourrait être pour cette année. La Française des jeux étudie en effet le rachat de son concurrent et partenaire britannique Camelot. Selon nos informations, elle fait aujourd'hui partie des six candidats retenus pour déposer une offre ferme d'ici à la fin février. C'est la seule loterie encore en lice.
2010 s'annonce donc comme l'année des grandes manœuvres, alors qu'en France le gouvernement prépare l'ouverture du marché des jeux d'argent sur Internet pour la Coupe du monde de football en juin. Certes, La Française conservera son monopole sur les jeux de loterie et de grattage en ligne. Mais elle aura de nouveaux concurrents dans les paris sportifs.

Un lifting inédit:
Grande nouveauté, elle va se lancer dans le poker sur Internet. Selon nos informations, elle ne le fera pas seule mais s'associera avec Barrière pour lancer une offre. Le principe de cette alliance a été validé jeudi lors d'un conseil d'administration. Il prévoit la création d'une entreprise commune qui sera candidate à une demande d'agrément auprès de l'Arjel, l'Autorité de régulation des jeux en ligne. Avant même l'ouverture du marché, 750 000 Français jouent déjà au poker sur Internet. La concurrence sera sévère. «Nous faisons le pari de la fidélité», explique Christophe Blanchard-Dignac, PDG de La Française des jeux. L'an dernier, la FDJ en a profité : les Français ont été aussi nombreux à jouer (28,2 millions dont 8,4 millions sont des joueurs réguliers), et ils ont davantage dépensé au Loto, qui a connu, début octobre 2009, un lifting inédit pour ce jeu mythique. «En période de crise, il y a un retour aux valeurs sûres et de proximité, explique Christophe Blanchard-Dignac. Nous l'avons nettement ressenti à partir du deuxième semestre 2009. Les ventes du Loto ont progressé de 11,4 %, c'est un très beau succès. Trois vendredis 13 en un an, ça aide aussi car les joueurs sont deux fois plus nombreux les vendredis 13 !»

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