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mercredi 13 janvier 2010

Les valeurs bancaires à la peine .


                               Frédéric Oudéa, Président Directeur Générale de Société Générale.

Les valeurs bancaires européennes sont à la peine en Bourse ce mercredi, après le profit warning de Société Générale. Deutsche Bank ne recommande pas d'investir sur les banques en 2010.

Ce mercredi, Société Générale a annoncé un avertissement sur ses résultats au titre du quatrième trimestre 2009, qui doivent être publiés le 18 février prochain. Les réactions en Bourse ne se sont pas faites attendre : dans les premiers échanges, les titres Société Générale ont décroché de 5% (près de 49 euros), entraînant dans son sillage les cours des autres grandes valeurs bancaires de la cote parisienne (BNP Paribas, Dexia, Crédit Agricole). Mais ces dernières ont réduit leur perte durant la matinée.
Partout en Europe, les banques sont boudées. En Allemagne, sur le Dax 30, Deutsche Bank cède 2,1%. A Londres, Barcalys lâche 1,3%. A Milan, Unicredit perd 1,6%. En Espagne, Banco Santander plie de 0,5%. En Suisse, Crédit Suisse dévisse de 2,77%. En Belgique, Fortis se dégrade de 1,7%. Toutes ces valeurs évoluant dans des marchés proches de l'équilibre.

Les banques européennes non recommandées en 2010:

Dans une étude publiée en début d'année sur le secteur des banques en Europe, Deutsche Bank a fait part de son pessimisme en termes d'évolution des cours en Bourse en 2010, qui «intègrent déjà le cycle positif entraîné par le période de normalisation des coûts du crédit». Surtout en Allemagne et en France, considérée par le broker comme deux régions «à risque».
Le courtier s'inquiète particulièrement des nouvelles contraintes auxquelles les banques vont faire face sur le front de la régulation internationale. «Il y aura des conséquences, mais pour le moment, c'est l'incertitude totale sur les réformes qui seront mises en place», commente l'intermédiaire.
«Pour nous (les analystes, NDLR), il faut regarder du côté des marchés émergents», ajoute-t-il. Mais l'Europe n'y est pas assez exposée : seul un tiers des établissements bancaires que Deutsche Bank couvre enregistrent des revenus provenant de ces zones de plus de 10%. Et seules sept d'entre elles ont un chiffre d'affaires émergent de plus de 30%.

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