Le trio est composé de l'industriel japonais Mitsubishi, partenaire de longue date d'Areva, le fonds souverain du Qatar ainsi que son homologue du Koweït.
Après l'échec de l'appel d'offres à Abu Dhabi pour la construction de deux centrales, le groupe nucléaire a désormais les yeux rivés sur l'ouverture de son capital qui doit survenir, selon le calendrier prévisionnel, au printemps.
Le principe d'une augmentation de capital à hauteur de 15% a été retenu. L'État, qui détient plus de 90% du capital d'Areva, discute aujourd'hui avec trois interlocuteurs en particulier : l'industriel japonais Mitsubishi, partenaire de longue date d'Areva, le fonds souverain du Qatar ainsi que son homologue du Koweït. La question de la valorisation du groupe nucléaire est au cœur des négociations avec ce trio, d'autant plus serrées qu'Areva vient de céder sa filiale transmission et distribution, qui représentait 40% de son chiffre d'affaire. Selon les dernières estimations, le groupe nucléaire aimerait lever aux alentours de 2 milliards d'euros. Il souhaiterait par ailleurs que les nouveaux entrants prennent chacun 5% du capital.
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