Le siège de l'AFP, à Paris.
Difficile d'y voir clair entre les candidatures officielles, les postulants officieux et les noms qui circulent pour prendre les rênes de l'Agence France-Presse.
La démission du président de l'Agence France-Presse, Pierre Louette, le 24 février dernier, pour rejoindre France Télécom en tant que secrétaire général du groupe, a lancé la course à sa succession.
A l'heure actuelle, deux postulants ont officiellement rendu public leur candidature à la présidence de l'agence de presse française. Début mars, Olivier Zegna Rata, directeur des relations institutionnelles du groupe Canal+, a été le premier à se lancer dans la course. Il a été rejoint depuis par une candidature interne à l'agence, celle du journaliste d'origine britannique David Sharp, également membre du Comité de l'AFP et adhérent du syndicat SUD-AFP.
Mis à part ces deux candidatures officielles, d'autres ont tout à fait pu être transmises au Conseil d'administration de l'AFP sans être, pour autant, rendues publiques. D'autres peuvent également survenir dans les prochains jours, le conseil d'administration de l'agence ayant laissé aux candidats jusqu'au 25 mars pour se déclarer.
Suspens:
En attendant la clôture des candidatures, les spéculations vont bon train. A tel point que Jean-Marie Colombani, ancien directeur du Monde, a dû démentir. Actuellement chargé, aux côtés de quatre autres personnalités des médias, d'une mission sur l'avenir de l'AFP, Jean-Marie Colombani aurait, à cette occasion, estimé qu'aucun membre de cette mission ne devrait postuler à la présidence de l'AFP. Membre également de cette mission, Fabrice Boé, dont le nom a un temps circulé, a précisé au Figaro «ne pas être candidat à ce jour» mais «très intéressé par l'avenir de l'agence».
D'autres noms circulent : Emmanuel Hoog, l'actuel président de l'Ina ; Denis Hiault, ancien responsable du bureau de l'AFP à Londres ou encore Philippe Micouleau, ancien PDG de l'Agefi et membre du conseil d'administration de l'AFP… Autant de personnalités qui n'ont jamais - du moins, pour l'heure - confirmé leur intérêt à ce poste.
Le comité de présélection de l'AFP a indiqué ne pas s'interdire «de prendre contact directement avec toute personnalité dont il considère qu'elle puisse valablement prétendre à occuper les fonctions de PDG de l'agence». Du coup, de nombreuses personnalités sont citées dont Arnaud de Puyfontaine, président de la filiale britannique du groupe Hearst, et Bruno Patino, directeur de France Culture.
Le prochain conseil d'administration de l'AFP, qui sélectionner des candidats, est déjà prévu la semaine du 5 avril.
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