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mardi 16 mars 2010

Casino mise sur Vival dans les campagnes.

Le distributeur, qui vise 300 ouvertures en milieu rural, dope le programme d'accompagnement de ses futurs franchisés.
Alors que Franchise Expo bat son plein Porte de Versailles à Paris, Casino présentait ce matin ses ambitions en matière de proximité. Le distributeur, qui revendique près de la moitié du parc des supérettes de moins de 400 m² en France avec ses enseignes Petit Casino (1.812 points de vente à fin décembre 2009), Spar (911) et Vival (1.791), compte bien profiter de sa position de leader pour attirer de futurs franchisés.
«Nous visons en moyenne 500 ouvertures de magasins par an, dont 50 à 80 Petit Casino, 100 Spar et 250 à 300 Vival, indique Jean-Pierre Lanzetti, patron de la branche proximité de Casino. Vival, qui est notre enseigne en milieu rural et semi-rural, nous paraît être le bon périmètre pour démarrer un commerce».
Pour servir ses ambitions, Casino lance un nouveau programme d'accompagnement de ses futurs franchisés. Présenté à Franchise Expo, le «Parcours de confiance» propose aux apprentis-épiciers de se former et de constituer un capital pour créer une franchise. Jusque là, rien d'original. Mais Casino inscrit son partenariat dans le cadre d'une «convention d'accompagnement personnalisée» de 1 à 5 ans. Le candidat exploite durant cette période un magasin de petite taille en tant que gérant mandataire non salarié. Il est évalué en fonction d'objectifs «personnalisés et déteminés d'un commun accord», assure Casino. Le futur franchisé devra notamment piloter son chiffre d'affaires et apprendre à gérer son plan de trésorerie et ses stocks. Ses performances lui donneront des «points commerciaux» qu'il cumulera et qu'il pourra transformer en valeur financière au moment de l'achat du fonds de commerce qu'il pourra exploiter en franchise. Ce capital, qui pourra atteindre jusqu'à 60.000 euros, Casino le versera sous forme de participation commerciale lors de la création de l'entreprise.
«On sent un engouement pour ce type de projet où l'on crée son propre job, assure Jean-Pierre Lanzetti. Mais on veut bien faire les choses. Ce métier suppose un grand sens du service.» Les futurs franchisés devront faire preuve de disponibilité. Parmi les principales contraintes de la proximité : l'amplitude des horaires d'ouverture et la continuité du service, notamment le dimanche matin...

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