La Bourse de Paris termine sous les 3.900 points .

Tirée vers le bas par les valeurs bancaires, la place parisienne a terminé la séance sous la barre des 3 900 points.

Ambiance morose lundi à la Bourse de Paris. Le CAC 40 a cédé 0,93 % pour finir la séance à 3 890,91 points. L'activité reste particulièrement réduite, avec environ 2,5 milliards d'euros échangés sur les grandes valeurs de la cote parisienne. Les autres places boursières reculaient à l'unisson : à Londres, le Footsie a perdu 0,57 % et, à Francfort, le Dax a abandonné 0,70 %. Du côté des indices paneuropéens, l'Euro Stoxx 50 a lâché 0,90 %.
La prudence était également de mise à Wall Street, avant la réunion mardi du comité de politique monétaire de la Réserve fédérale. En séance, le Dow Jones perdait 0,38 % et le Nasdaq 0,87 %. La Fed devrait sans surprise maintenir son taux directeur principal, le taux interbancaire au jour le jour, proche de zéro et réitérer son engagement à le maintenir à un niveau bas pour « une période prolongée ». Plus que la décision sur les taux largement anticipée, les investisseurs passeront au crible le discours des dirigeants de la banque centrale américaine. Ils guetteront un éventuel changement de ton ou de vocabulaire qui pourrait être le signe avant-coureur du début de remontée du taux interbancaire, surtout après le relèvement du taux d'escompte le mois dernier.

Hausse de la production industrielle :
L'annonce lundi d'une production industrielle américaine légèrement supérieure aux attentes en février, et en hausse pour le huitième mois d'affilée, n'est pas parvenue à tirer les cours vers le haut.
A New York comme à Paris, les cours des spécialistes des matières premières et de la sidérurgie étaient sous pression, tirés vers le bas par la hausse du billet vert. A noter également à Wall Street, le titre de la maison mère de Calvin Klein, la société Philips-Van Heusen, bondissait de plus de 10 %. Le groupe va racheter la griffe de vêtements de loisirs Tommy Hilfiger au fonds d'investissement britannique Apax Partners, donnant ainsi naissance à un nouveau géant de la mode, et confirmant le dégel du marché des fusions-acquisitions.
Les banques qui avaient beaucoup grimpé ces dernier temps subissaient également des prises de bénéfices. Société Générale a cédé 2,24 %, Crédit Agricole 1,77 % et BNP Paribas 1,21 %.