Dans l'attente de la décision des Banques du Japon et des Etats-Unis sur leurs taux d'intérêts, les marchés asiatiques ressortent sans direction.
Les Bourses asiatiques n'arrivent décidément pas à dégager de tendance homogène. Comme lundi, elles clôturent la séance de mardi en ordre dispersé. Le Nikkei 225 cède 0,28% en clôture à 10.721 points.
L'indice de Hong-Kong recule de 0,44% à 20.986 points, la Bourse de Corée du Sud perd 0,25% à 3.459 points. A l'inverse, Singapour gagne 0,19% à 2.871 points, l'Australie avance de 0,27% à 4.797 points, Taïwan progresse de 0,80% à 7.695 points et l'Inde augmente de 0,10% 17.181points.
La hausse du dollar et la baisse des marchés de matières premières continuent de pénaliser la plupart des marchés asiatiques. Et ce, en raison des «craintes grandissantes que la Chine et l'Inde ne restreignent leur croissance afin de contenir l'accélération de l'inflation dans ces pays», a souligné de son côté Frederic Dickson, de D.A. Dickinson.
Dans l'attente de la décision de la Banque du Japon:
Les investisseurs attendent également la prochaine décision du comité de politique monétaire de la Banque du Japon (BoJ) qui entame ce mardi une réunion de deux jours, au terme de laquelle il pourrait décider de nouvelles mesures d'assouplissement pour aider l'économie japonaise à se rétablir et combattre la déflation.
La banque centrale devrait ainsi laisser son taux directeur inchangé à 0,10%. Mais selon les médias japonais, elle annoncera un accroissement du dispositif extraordinaire de prêts aux institutions financières, mis en place en décembre. Ce dispositif permet aux banques d'emprunter à court terme des fonds à la BoJ au taux de 0,10%. L'enveloppe initiale d'«environ 10.000 milliards de yens» (81 milliards d'euros) pourrait être doublée et la durée des prêts portée à six mois au lieu de trois, ont affirmé la plupart des médias nippons.
Les cours du brut poursuivent leur recul mardi dans les échanges électroniques en Asie, en raison du net renforcement du dollar et des inquiétudes concernant la reprise aux Etats-Unis, premier consommateur mondial de pétrole. Les craintes de voir Pékin prendre de nouvelles mesures pour endiguer toute surchauffre de son économie pèsent aussi sur le marché.
Dans les échanges matinaux, le baril de «light sweet crude» pour livraison en avril cédait 13 cents à 79,67 dollars tandis que le baril de Brent de la Mer du Nord, à échéance identique, reculait de 21 cents à 77,20 dollars.
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