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jeudi 18 mars 2010

Les parents salariés veulent plus de plus flexibilité.

Mots clés : vie professionnelle vie personnelle, Ministère de la famille, Ballarin Jérôme, Observatoire de la parentalité.

Le jeune Observatoire de la parentalité en entreprise (OPE) vient de livrer son baromètre 2010 de la conciliation entre vie professionnelle et vie familiale. Quelles ont été les évolutions entre 2009 et 2010 ?

Pour la seconde année consécutive, les salariés parents se sont exprimés sur les actions mises en place par leurs entreprises pour mieux concilier vie privée et vie professionnelle et celles qu'ils appellent de leur voeux (*).
Un chiffre ne change pas: les salariés sont toujours 72 % à penser que l'entreprise «ne fait pas beaucoup de choses» pour les aider dans leur équilibre vie professionnelle/vie personnelle. Mais pour Jérôme Ballarin, président de l'Observatoire et membre du Haut conseil à la famille, certains éléments montrent que «les choses frémissent». Parmi les dispositifs qui ont le plus progressé dans l'entreprise : «le travail à temps partiel facilité» (36 % des salariés disent en bénéficier, soit + 7 points par rapport à 2009), «l'aménagement des congés parentaux et de paternité» (34 %, soit + 7 points) ou encore «la participation aux frais de garde ponctuelle ou permanente» (23 %, soit + 6 points).
Point négatif: le travail à domicile et le télétravail restent embryonnaires (13 % des salariés en bénéficient) et progressent peu (+3 points), alors que ces solutions innovantes font précisément partie des attentes prioritaires des parents salariés… Elle figure cette année en 5e position des mesures les plus attendues (en 7e position l'an dernier). Le travail à temps partiel grimpe quant à lui de la 6e à la 3e place. Ces deux évolutions prouvent bien que le problème croissant des salariés parents tient à l'organisation du travail et à la difficile convergence entre le temps professionnel et le temps d'école des enfants.
«Le chemin est encore long» Jérôme Ballarin rappelant inlassablement les mêmes chiffres: quatre femmes sur dix sont stressées à l'idée d'annoncer une grossesse à leur employeur ou encore deux adolescents sur trois qui jugent le travail de leur parents stressant.
Mais petit à petit, l'OPE, placé sous le patronage du ministère du travail, fait bouger les choses. La Charte de la parentalité en entreprise qui comptait 70 signataires lors de son lancement en 2008, en réunit désormais 170. Son optimiste et dynamique président, Jérôme Ballarin, convoque régulièrement entreprises et journalistes. La semaine, il sera à Bruxelles pour parler du sujet dans le cadre d'un colloque, sur invitation de la commission européenne.

*Enquête réalisée en ligne du 10 au 17 février 2010, auprès de 1002 salariés ayant de enfants de moins de 25 ans au foyer par l'Institut Viavoice, pour l'OPE et l'Unaf.

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