Mots clés : Résultats annuels, électricité et gaz, perte opérationnelle, PARIS, FRANCE, Loïc Caperan, Poweo.
Poweo a fait état de résultats annuels fortement dégradés. Le fournisseur d'électricité et de gaz ne prévoit pas de retour aux bénéfices avant deux ans. La Bourse sanctionne.
2009, un exercice de restructuration. 2010, une année de transition, selon Poweo.
Le premier fournisseur indépendant d'électricité et de gaz français rappelle dans son communiqué de publication de ses résultats annuels, que les comptes 2009 ont été plombés par «des conditions d'activité particulièrement défavorables» et par «le retard pris par les pouvoirs publics dans la mise en oeuvre d'une réforme du marché de l'électricité».
Sur les douze mois de l'exercice écoulé, le groupe dirigé par Loïc Caperan a en effet creusé ses pertes nettes de plus de quatre fois et demi, à 93,5 millions d'euros. Le chiffre d'affaires, déjà connu depuis le 18 février dernier, était ressorti supérieur aux attentes des analystes, à 565 millions d'euros (-2,2%). Le résultat opérationnel négatif s'est fortement aggravé, à -85,3 millions d'euros. En février dernier, le PDG avait indiqué prévoir une perte opérationnelle de plus de 75 millions d'euros.
«En 2009, la différence entre notre coût d'approvisionnement moyen, de 42 euros par mégawattheure, et notre prix de vente moyen, de 47 euros, ne nous permet pas de couvrir nos frais commerciaux et nos coûts de gestion de clientèle», avait-il expliqué. Résultat : Poweo ne développera pas l'intégralité de son portefeuille de projets compris entre 3 et 4 milliards d'euros à moyen terme, dont 1 milliard pour les énergies renouvelables.
Pour 2010, la société anticipe une perte opérationnelle divisée par trois. L'avenir se prépare d'ores et déjà : Poweo réfléchit à un plan 2011-2015 avec comme objectifs un profit opérationnel en 2011 et un bénéfice net en 2012, en focalisant son attention sur «les cycles combinés au gaz naturel, l'éolien et le solaire».
En Bourse, les investisseurs sanctionnent. Les titres Poweo reculent dans les premiers échanges de 1,2%, à 12,35 euros, dans un marché en repli de 0,27%, à 3.947 points.
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