Total va fermer 500 stations-service.

                                     Le groupe Total détient 125 enseignes sur les autoroutes.

En revanche, le groupe veut rester sur les autoroutes, où il détient près d'un tiers du parc.

Numéro un du secteur en France avec 4 800 stations-service, Total a décidé de réduire la voilure. Dans le cadre de sa politique de rationalisation, le groupe pétrolier va diminuer de près de 10 % son parc au cours des deux prochaines années. Il s'agit de toutes les stations pour lesquelles les travaux de mise en conformité se révèlent trop coûteux. 500 points de vente sont concernés.
Le périmètre de Total se répartit de la manière suivante : 2 500 stations sous l'enseigne Total (dont 125 sur autoroute), 2 000 sous la marque Elan (qui couvre surtout les zones rurales) et enfin 280 stations Elf Jaune, implantées sur le segment «low-cost».
Mais le groupe reste fidèle à sa stratégie : l'implantation d'une station-service à moins de dix minutes d'une zone industrielle ou commerciale. En revanche, il veut rester sur les autoroutes, où il détient près d'un tiers du parc. Même si une centaine de stations exploitées par Total vont prochainement faire l'objet d'appel d'offres, la compagnie entend bien maintenir sa part de marché.

L'activité boutiques :
Elle est d'autant plus confiante que les stations sur autoroute - avec un cahier des charges particulièrement contraignant - sont le seul segment sur lequel pétroliers et grande distribution se battent quasiment à armes égales. Enfin, l'optimisation du réseau passe aussi par une meilleure gestion de l'activité boutiques. Au cours des prochaines semaines, Total devrait annoncer un partenariat avec Carrefour, qui prendrait en charge la majeure partie des services non pétroliers proposés dans les stations-service.
Il s'agit d'un contrat exclusif, qui équivaut au chiffre d'affaires annuel de quelques hypermarchés. Interrogé sur cette information, Total s'est refusé à tout commentaire.
Car dans le secteur très concurrentiel de la fourniture de carburants, un pétrolier et une grande enseigne de la distribution peuvent encore trouver les moyens de s'entendre.