Début de séance en douceur à la Bourse de New York. A l'ouverture, le Dow Jones gagne 0,01% tandis que le Nasdaq perd 0,03%. Prudents, les investisseurs ne semblent pas affectés, outre-atlantique, par les craintes, renouvelées, Europe, concernant la Grèce. La Bourse de New York a ainsi fini dans le vert, jeudi, après une séance hésitante, portant ses deux principaux indices à leur plus haut niveau depuis un an et demi : le Dow Jones a ainsi fini sa huitième séance de hausse consécutive à 10780 points (+0,42 %).
L'optimisme, entretenu hier par de bons chiffres concernant l'indice d'activité Philly Fed d'activité manufacturière autour de Philadelphie (18,9 en mars, contre 17,6 en février) et la hausse des indicateurs avancés américains du Conference Board (+0,1 % en février contre une stagnation attendue), reste de mise aujourd'hui à la Bourse de New York. D'autant plus que les inscriptions aux chômage ont baissé de 5000 à 457000 aux États-Unis la semaine dernière, et le nombre de personnes inscrites régulièrement au chômage a diminué de 12.000 à 4,58 millions.
Autre motif de bonne humeur persistante des investisseurs, les prix à la consommation sont restés stables en février, alors que les économistes anticipaient une hausse de 0,1 %.
Tandis que les leaders du jour à Wall Street furent, hier, Symantec (+2 %), Boeing (+2,2 %),Qualcomm (+2,6 %), Sprint (+5,3 %) et Nike (+5,4 % grâce à des ventes plus soutenues que prévu), le libraire Barnes & Noble et le groupe de logistique Fedex devraient avoir la vedette aujourd'hui.
Les valeurs à suivre ce vendredi:
Le plus gros libraire des États-Unis, Barnes & Noble, a annoncé qu'il allait changer de PDG. C'est l'actuel président du site Web du groupe, William Lynch, qui va remplacer Steve Riggio à la tête de la société. Le futur dirigeant a aidé au lancement de la librairie électronique de Barnes & Noble, et il a supervisé le lancement d'un lecteur de livres électroniques baptisé Nook, un produit conçu pour concurrencer les lecteurs d'e-books concurrents, tels le Kindle ou l'iPad.
FedEx a publié un bénéfice net de 239 millions de dollars, en hausse de 146 % au troisième trimestre. Rapporté au nombre d'actions, le résultat ressort à 76 cents. Le groupe de logistique a donc dépassé ses propres objectifs, qui allaient de 50 à 70 cents, ainsi que les prévisions des analystes, qui tablaient en moyenne sur un chiffre de 72 cents. Le bénéfice opérationnel a bondi de 129 % à 416 millions de dollars pour une marge opérationnelle de 4,8 % contre 2,2 % un an auparavant.
Sur le front des devises, le dollar se raffermit face au yen à 90,43 yens contre 90,35 jeudi soir. L'euro, pénalisé par l'incertitude entourant un éventuel plan européen de sauvetage financier de la Grèce, s'est, un temps, redressé très légèrement, après avoir enregistré une franche rechute. Vers 08H00 à Paris, la monnaie européenne cotait 1,3614 dollar contre 1,3603 jeudi soir vers 23H00. Mais, à 11H00, l'euro est repassé sous la barre de 1,36 dollar, à 1,3567 dollar. La monnaie unique européenne reste sous pression et évolue de manière erratique depuis plusieurs semaines. Ainsi, jeudi, l'euro est tombé jusqu'à 1,3587 dollar, son plus bas niveau en huit jours.
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