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mardi 20 avril 2010

21 millions d'emploi sauvés grâce aux mesures de relance.

Mots clés : Emploi, Crise économique, Relance, FRANCE, Barack Obama, G20.

Le Bureau International du Travail remet ce mardi aux ministres de l'Emploi du G20 son rapport sur l'impact des plans de relance.

«La réponse politique des pays du G20* à la crise mondiale fut rapide, décisive et de grande ampleur» fait valoir le Bureau International du Travail dans son dernier rapport. Une promptitude d'action qui aurait permis le sauvetage ou la création de 21 millions d'emplois dans le monde, alors que la crise économique la plus sévère enregistrée depuis de nombreuses années mettait les économies à rude épreuve.
Présentée mardi pour la réunion des ministres de l'emploi et du Travail du G20 qui aura lieu à Washington, l'étude du BIT intitulée «Accélérer une reprise riche en emplois dans les pays du G20 : les leçons de l'expérience» revient sur les mesures mises en place par les différents pays du G20 en 2008 et 2009 pour faire face à la crise économique. Si ce sont 34 millions de sans-emplois supplémentaires que le BIT enregistre sur cette période par rapport à 2007, l'organisation internationale pointe la rapidité avec laquelle, à partir de la fin 2008, «les mesures budgétaires destinées à soutenir l'emploi ont pris le relais des mesures de politique monétaire prises pour stabiliser les économies».
Pour un résultat que le BIT évalue à 8 millions d'emplois sauvés en 2009 et 6,7 millions en 2010, pour les seules mesures de relance budgétaires discrétionnaires. De leur côté, les stabilisateurs automatiques que constitue par exemple l'adaptation des prélèvements fiscaux, ont permis la sauvegarde ou la création de 6,2 millions d'emplois.

Une reprise encore fragile:
Autant de mesures de relance que le BIT souhaite ne pas voir abandonner trop tôt. «L'affaiblissement du marché du travail survenu au milieu de 2008 persiste en ce premier trimestre 2010, malgré les prémices d'une reprise économique» prévient le rapport. Les Etats du G20 sont donc encouragés à ne pas abandonner prématurément les mesures de relance budgétaires, malgré les impératifs de réduction des déficits, sous peine d'une reprise avortée.

* Afrique du Sud, Allemagne, Arabie Saoudite, Argentine, Australie, Brésil, Canada, Chine, Corée du Sud, Etats-Unis, France, Inde, Indonésie, Italie, Japon, Mexique, Royaume-Uni, Russie, Turquie, Union Européenne.

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