Goldman Sachs devrait encore peser sur Wall Street.

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La décision surprise de la Securities and Exchange Commission (SEC) de déposer une plainte pour fraude à l'encontre de Goldman Sachs devrait encore peser sur la tendance ce lundi. Cette semaine plus de 140 entreprises de l'indice S & P 500 dévoileront leurs comptes trimestriels.

Les marchés américains retiennent leur souffle. Les futures sur indices prédisent une ouverture en légère baisse des marchés américains. Les futures sur indices Standard & Poor's 500 et Nasdaq 100 reculent respectivement de 0,52 % à 1 184,50 points et de 0,49 % à 2000 points.
La décision surprise de la Securities and Exchange Commission (SEC) de déposer une plainte pour fraude à l'encontre de Goldman Sachs a fait l'effet d'une bombe vendredi à Wall Street. L'onde de choc s'est propagée en Asie ce matin.
La Bourse de New York a fini en nette baisse vendredi, entraînée par la chute des valeurs bancaires, après l'onde de choc créée par Goldman Sachs. Le Dow Jones a perdu 1,13 % et le Nasdaq 1,37 %.
Ce nouveau scandale devrait soutenir, auprès de l'opinion publique américaine, les projets de réforme bancaire de l'administration Obama. De plus, selon le Wall Street Journal, la SEC étudierait d'autres « fraudes » de banques comme Deutsche Bank, UBS, Merrill Lynch… sur les opérations de titrisation.
Cette attaque intervient au pire moment, en plein bal de publication des résultats trimestriels à Wall Street. Cette semaine les résultats de 11 sociétés composant le Dow Jones et de 123 entreprises de l'indice S & P-500 sont attendus à Wall Street.
Les valeurs technologiques seront concernées avec IBM aujourd'hui, Yahoo et Apple, mardi, Qualcomm le lendemain ou encore Microsoft jeudi.
Les financières seront observées à la loupe. Citigroup doit annoncer ses comptes trimestriels aujourd'hui. Goldman et State Street dévoileront leurs résultats trimestriels demain et Wells Fargo mercredi. Sont également attendus les chiffres des banques régionales comme US Bancorp, KeyCorp ou des établissements spécialisés dans les crédits à la consommation, avec notamment Capital One ou Travelers. Les autres secteurs seront aussi représenté avec les télécom (AT & T), la santé (Johnson & Johnson, Abbott, Amgen..), les industriels (EMC) ou encore les équipementiers pétroliers (Schlumberger)…
Pour les spécialistes d'Aurel BGC, le risque de « prise de bénéfice » est fort après la hausse récente du marché américain. Entre les incertitudes sur les bancaires, le risque de déception sur les publications et l'absence d'indicateur économique majeur pouvant rassurer les marchés, la prudence s'impose cette semaine sur les marchés.
Sur le marché des changes, l'euro poursuivait sa baisse face au dollar, pâtissant des poursuites engagées par la SEC contre Sachs, et des incertitudes qui continuaient à entourer la situation de la Grèce. Dans la matinée, l'euro valait 1,3448 dollar contre 1,3496 dollar vendredi en fin de séance.