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lundi 19 avril 2010

La Bourse de Paris en baisse, s'installe sous les 4.000 points.

Mots clés : crise grecque, nuage de cendre, NEW York, GOLDMAN SACHS GROUP.

Pluie de mauvaises nouvelles et cours de Bourse en chute libre. Les marchés financiers renouent avec leurs vieux démons.

Les marchés déjà douchés par l'affaire Goldman Sachs subissent toujours les effets néfastes de la crise grecque tandis que les avions restent cloués au sol. Emporté par cette pluie de mauvaises nouvelles le CAC 40 a encore lâché 0,41 % s'enfonçant un peu plus encore sous le seuil des 4.000 points, à excatement 3.970,47 points à la clôture. L'indice parisien a ainsi pratiquement réduit à néant les maigres gains qu'il avait engrangé en 2010. Le CAC 40 avance modestement de 0,87 % depuis le début de l'année. Les autres grandes places européennes glissaient à l'unisson. Londres a perdu 0,28 %, Francfort 0,30 % et l'Eurostoxx 50 0,34 %.
Le vent mauvais est une fois encore venu de New York, avec l'annonce vendredi par le gendarme de la Bourse américaine, la Sec, de poursuites contre Goldman Sachs.

Le bal des résultats se poursuit :
Wall Street qui avait plongé vendredi restait sous le choc lundi, visiblement désorienté par les poursuites engagées contre la banque d'affaires. Le titre Goldman Sachs qui avait plongé de près de 13 % vendredi reculait de plus de 3 % dès les premiers échanges. L'attaque contre Goldman Sachs intervient au pire moment pour Wall Street, en plein bal de publication des résultats trimestriels. Cette semaine plus de 140 entreprises du Standard & Poors 500 doivent dévoiler leur comptes. La firme est accusée d'avoir trompé ses clients en leur vendant des titres adossés à des prêts à risque, les fameux « subprime » à l'origine de la crise financière. Le dossier pourrait connaître des développement en Europe. Londres et de Berlin ont en effet dû renflouer des banques qui ont perdu des centaines de millions de dollars dans les produits de Goldman Sachs, incriminés par la Sec.
En Europe, la crise grecque continuent de produire ses effets néfastes. En dépit des assurances d'Athènes, les rendements des obligations d'État grecques ont atteint un nouveau pic, au-dessus de 7,6 %. Dans le même temps, les avions restaient cloués au sol et les cours des compagnies aériennes et des groupes de tourisme dévissaient.

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