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jeudi 22 avril 2010

La conjoncture économique s'améliore en avril.

Le moral des chefs d'entreprises a progressé en avril, selon l'Insee. L'indice avancé PMI des directeurs d'achat se redresse également, en France comme dans la zone euro.

Le climat des affaires s'est amélioré en France en avril. L'indicateur de l'Insee, établi à partir des réponses des chefs d'entreprise, a progressé de 4 points par rapport au mois de mars et s'établit à 96. «Cette amélioration du climat conjoncturel se retrouve dans tous les secteurs», note l'Insee. Dans le même temps, l'indicateur de retournement, qui permet de percevoir les changements de tendance, reste dans la zone positive.
Dans le détail, le moral des industriels progresse de 4 points et s'établi à 97, contre 95 attendu par le consensus des économistes. Dans les services, l'indicateur réalise un bond de 6 points, à 98 points.
«L'indice est tiré par l'automobile, secteur stimulé par les remises accordées par les constructeurs aux clients», souligne Jean-Christophe Caffet, de Natixis. «Au final, les chiffres sont très bien orientés. Toutefois, il faut se méfier de la grande volatilité observée ces derniers temps sur les chiffres.»
Par ailleurs, l'indice avancé PMI des directeurs d'achat, en général plus optimiste que l'enquête Insee, a révélé une accélération de la croissance de l'activité. La première estimation flash de l'indice de l'activité globale s'est redressée à 58,4, contre 55,8 en mars, selon Markit. Le consensus des économistes tablait, selon Reuters, sur 54,1. Les services, en retrait depuis le début de l'année, progressent de façon plus dynamique, à 57,8 en avril contre 53,8 le mois précédent.

L'emploi continue de se contracter:
En revanche, «le recul de l'emploi se poursuit en avril dans le secteur privé français, portant à 23 mois la durée de l'actuelle période de contraction», note Markit. «Certaines entreprises interrogées attribuent les réductions d'effectifs à des programmes de restructuration.»
«Les taux de croissance élevés du volume des nouvelles affaires et du volume du travail en attente, laissent penser que l'expansion se poursuivra à un rythme soutenu au cours du second trimestre», note Jack Kennedy, économiste chez Markit. De tels niveaux, s'ils continuent d'être observés tout au long du deuxième trimestre, laissent espérer une croissance du PIB «d'environ 0,5 ou 0,6%» selon Chris Williamson, économiste en chef chez Markit.
L'indice PMI pour la zone euro traduit également une accélération de la croissance, à 57,3 pour l'activité globale. Un chiffre tiré par l'industrie. L'indice de la production manufacturière atteint un plus haut depuis dix ans, à 61,3. Le secteur des services progresse de 54,1 en mars à 55,5 en avril. Un plus haut depuis 30 mois. «La croissance du PIB va décoller au deuxième trimestre», se réjouit Philippe Waechter, directeur de la recherche économique chez Natixis .

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