Mots clés : enquête, riposte, fraude, ETATS-UNIS, Lloyd Blankfein, GOLDMAN SACHS GROUP.
Le président de la banque d'affaires américaine soupçonnée de fraude communique auprès de ses clients et s'apprête à témoigner devant le Sénat américain. Le milliardaire John Paulson, principal bénéficiaire de la fraude présumée, assure que ses paris étaient publics.
Goldman Sachs a commencé à assurer sa défense, seul. Selon les informations du Financial Times, Lloyd Blankfein, le président de la banque d'affaires, organisatrice présumée par la Securities Exchange Commission (SEC) d'une fraude autour de l'effondrement du marché immobilier américain, a endossé le rôle d'avocat hier. Il aurait en effet passé une partie de son mercredi à appeler des clients pour restaurer la réputation de Goldman Sachs. Le dirigeant estime que l'affaire repose avant tout sur des éléments politiques.
Lloyd Blankfein doit être entendu la semaine prochaine par la SEC, probablement avec un ancien trader, Fabrice Tourre, soupçonné d'avoir mis au point les produits structurés mis en cause dans cette affaire de fraude présumée par Goldman Sachs. La liste des personnes convoquées n'est pas encore officielle. Les noms des appelés à témoigner devant la sous-commission sénatoriale d'enquête sur la crise financière pourraient être dévoilés ce jeudi.
Mais les soupçons de la SEC à l'encontre de Goldman Sachs se voient écornés par les bénéficiaires potentiels de la fraude présumée. Le milliardaire John Paulson et Paolo Pellegrini, un ancien responsable de son fonds Paulson Co, assurent en effet que leurs paris sur la baisse du marché immobilier américain, aujourd'hui au coeur de la polémique sur Goldman Sachs, ont été préparés dans les règles de l'art, et que leurs prises de positions téaient publiques. Ils promettent d'apporter les preuves de cette transparence en temps voulu.
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