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jeudi 8 avril 2010

La reprise à plusieurs vitesses de la zone euro.



Mots clés : croissance, reprise, Grèce, BRUXELLES, UNION européenne.

Les derniers chiffres économiques montrent une divergence entre les performances économiques des pays européens périphériques comme la Grèce et le Portugal et le reste de la zone.

«Une reprise à plusieurs vitesses prend forme en zone euro», notait fin mars les économistes de Standard & Poor's. les derniers chiffres du PIB européen publiés mercredi par Eurostat semblent confirmer le constat de l'agence de notation. Si l'évolution du PIB dans l'ensemble de la zone a été revue à la baisse au quatrième trimestre, de 0,1% à 0,0%, les différences entre les pays sont flagrantes. Dans le peloton de tête, liste Standard & Poor's, on retrouve la France, l'Autriche et les Pays-Bas.
Parmi les lanternes rouges figurent l'Irlande (-2,3% par rapport au trimestre précédent), le Portugal (-0,2%) et la Grèce (-0,8%). Il faut noter «la faiblesse persistante des pays périphériques de la zone euro, surtout la Grèce, l'Irlande et le Portugal, qui continuent de plomber les performances économiques de la zone dans son ensemble», souligne dans une note James Nixon, économiste chez Société Générale.
«D'une façon générale, les pays qui ont le plus souffert des problèmes budgétaires ont du mal à sortir de la crise», explique Olivier Gasnier, économiste senior chez Société Générale. Et pour cause : ils ont déjà dû mettre en place des plans de rigueur pour redresser les finances publiques, comme en Espagne ou au Portugal. Ce qui grève la demande intérieure.
«Les autres Etats, comme la France ou l'Italie, qui pèsent davantage au sein de la zone euro, mèneront des ajustements probablement moins violents en 2011», note Dominique Barbet, économiste chez BNP Paribas. «Mais, du fait même de leur poids économique important, ils devraient avoir un impact significatif sur la croissance de la zone.»
Ce phénomène explique en partie pourquoi la croissance européenne devrait rester bien inférieure à celle des Etats-Unis dans les années qui viennent. En 2010, elle est attendue à près de 2,8% outre-Atlantique et aux alentours de 1% en zone euro. Un fossé qui devrait perdurer en 2011.

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