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mardi 6 avril 2010

Les cadres retrouvent le moral.

En mars, l'indice a progressé de huit points, selon un sondage réalisé par Viavoice pour HEC, «Le Figaro économie», France Inter et France 24.

Divine surprise ! En mars, le baromètre du moral des cadres (- 26) a gagné huit points par rapport à février, retrouvant ainsi son niveau de 2005. «Ce résultat, exceptionnel par son ampleur et qui clôt la période de dépression entamée à l'automne 2008, tient à un faisceau de facteurs à la fois macro et microéconomiques», souligne François Miquet-Marty, président de Viavoice.
Le mois dernier, le nombre de demandeurs d'emploi n'a augmenté «que» de 0,1% et le premier ministre a estimé que la courbe du chômage «devrait s'inverser» cette année.
Dans ce contexte, le pessimisme des cadres s'atténue. Ils ne sont plus que 23%, contre 28% un mois plus tôt, à penser que le nombre de chômeurs «augmentera nettement» dans les mois qui viennent. Il en va de même pour les perspectives d'évolution du niveau de vie. Les cadres prévoyant une dégradation ne sont plus majoritaires (45% contre 51% en février).

Mobilité professionnelle:
Par ailleurs, deux indicateurs importants, car s'inscrivant dans la vie professionnelle, connaissent une franche amélioration. Ainsi, 25% des cadres (+ 7 points) pensent que les opportunités pour faire progresser leur carrière au cours des prochains mois «seront importantes» et 18% (+ 5 points) que leur situation financière «va s'améliorer».
Les élections régionales ont également joué un rôle dans l'amélioration du moral des cols blancs. «Leur résultat a rassuré les Français de gauche sur la capacité de leur camp à s'inscrire dans une dynamique de conquête du pouvoir et ceux de la droite sur la détermination du président de la République à maintenir le cap et à poursuivre les réformes engagées, à l'exception de la taxe carbone», souligne François Miquet-Marty. Interrogés sur la place et le rôle de l'enseignement supérieur, les cadres réclament, massivement, plus de moyens financiers en sa faveur. Huit sur dix considèrent, en effet, que la France «n'investit pas assez» dans cet enseignement.
Sur son efficacité, leur avis est également positif. Sept sur dix font «confiance» à l'enseignement supérieur pour transmettre une solide culture générale et, à une courte majorité (52%), ils lui font aussi «confiance» pour préparer les jeunes au marché du travail.

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