Mots clés : dette, obligations, Union européenne, ATHENES, Grèce.
Le report de l'arrivée des délégations de la Banque centrale et du Fonds monétaire international à Athènes a fait grimper les taux grecs à 7,73%.
Pas de nouvelle, mauvaise nouvelle. Tel semble être l'adage des marchés ce lundi à propos de la Grèce. Alors qu'aucune actualité n'est venue d'Athènes, le taux d'intérêt sur les obligations d'Etat grecques à 10 ans a battu un record absolu. Il atteignait, en milieu d'après-midi, 7,73%. L'écart avec le taux de référence, celui de la dette allemande (le Bund), se creusait encore à 467 points de base (4,67 points de pourcentage) en début d'après-midi.
«Le marché attendait une annonce lundi matin avant la réunion entre les autorités grecques, celes de la Banque centrale européenne et du Fonds monétaire international», explique Jean-François Robin, stratégiste Taux et devises chez Natixis. «Mais ces déclarations n'ont pas eu lieu car les délégations n'ont pas pu se rendre à Athènes à cause du nuage de cendres.»
En attendant les nouvelles, les taux grimpent alors que très peu d'obligations grecques sont échangées sur le marché. «Ce sont de grands mouvements dans de petits volumes et quasiment personne n'est à l'achat», selon le stratégiste.
Les expertes de la BCE et du FMI devraient finalement se rendre le 21 avril à Athènes. Ils devraient y négocier les conditions du plan de 45 milliards d'euros que pourrait débloquer l'Union européenne et le FMI si le gouvernement grec le demande. Vendredi il semblait avoir fait un premier pas dans cette direction, demandant aux institutions européennes et internationales de débuter les discussions à propos de l'aide.
Pas de nouvelles mesures:Par ailleurs, le gouvernement grec a annoncé lundi après-midi qu'il ne comptait pas adopter de nouvelles mesures de rigueur en 2010. «Les mesures et décisions que nous avons prises pour 2010 sont hypersuffisantes, elles vont plus loin que ce que nous auraient demandé le FMI et les autres organismes parties prenantes au mécanisme de soutien» mis en place par l'eurozone, s'est défendu le porte-parole du gouvernement, Georges Pétalotis.
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