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mercredi 7 avril 2010

Renault et Daimler, une synergie à 4 milliards d'euros.

Carlos Ghosn, PDG de Renault-Nissan, et Dieter Zetsche, PDG de 
Daimler, ont officialisé leur partenariat industriel.


Carlos Ghosn, PDG de Renault-Nissan, et Dieter Zetsche, PDG de Daimler, ont officialisé leur partenariat industriel.Mots clés : Automobile, Alliance, BRUxelles, FRANCE, ALLEMAGNE, Carlos Ghosn, Dieter Zetsche, RENAult, NISSAN, DAIMLER, MERCEDES.

Avec leur partenariat, les deux groupes comptent sur des synergies et des économies d'échelle pour 2 milliards d'euros chacun. Ils entendent également élargir leur champ de coopération.

«C'est le bon pas, au bon moment, et pour les bonnes raisons». Dieter Zetsche, PDG de Daimler, s'est réjoui de son accord stratégique avec le groupe Renault-Nissan, lors d'une conférence de presse qui s'est tenue ce mercredi à Bruxelles, en présence de Carlos Ghosn, PDG du groupe français. «Les bénéfices de cette alliance sont immédiats et durables. Pour Renault et Nissan, les synergies avec Daimler ont une valeur nette actuelle d'au moins 2 milliards d'euros, en termes de réduction de coûts et d'opportunités de ventes au cours des cinq prochaines années», a déclaré Carlos Ghosn. Les synergies seront égales entre Renault et Nissan. Son homologue allemand table sur des gains «de la même magnitude que celle mentionnée pour à la fois Renault et Nissan», soit 2 milliards d'euros.
Les deux dirigeants, qui sont revenus en détail sur la structure industrielle déjà connue de cette coopération, ont répété l'importance de ce type d'alliance dans un environnement concurrentiel tendu. «Ce partenariat va nous permettre d'élargir notre portefeuille de produit, baisser les coûts et augmenter les capacités», a noté Dieter Zetsche. «Il faut tirer avantage d'une telle coopération pour créer une valeur ajoutée pour les clients et un avenir pérenne. C'est la clé dans le marché automobile actuel», a ajouté Carlos Ghosn.

Pas de hausse de la participation:
Les deux groupes ont confirmé une prise de participation mutuelle à hauteur de 3,1%. Renault et Nissan prendront respectivement 1,55% du capital de Daimler. Ce dernier prendre 3,1% dans les deux groupes. D'après les dirigeants, cet échange d'actions reste purement «symbolique», et témoigne d'une «réflexion de fond sur la coopération». En parallèle de cette conférence, le ministère de l'Economie à réitéré sa «satisfaction» pour ce partenariat en annonçant son intention de prendre 0,55% du capital de Renault Nissan, pour maintenir sa participation à 15,01%, qui lui confère le statut d'actionnaire de référence.
Pour le moment, une quelconque hausse de participation entre les deux protagonistes est exclue. «Nous avions besoin d'un chiffre qui a une valeur de symbole, d'où les 3%. Nous n'avons pas beaucoup de cash à injecter dans ce type de structure. Nous n'avons donc pas d'idée d'étendre la participation croisée. Notre objectif est d'abord de dégager des résultats concrets», a expliqué Carlos Ghosn. Aucun projet de fusion n'est aussi à l'ordre du jour.

Elargir la coopération:
Les deux PDG ont confirmé que ce partenariat n'était qu'un point de départ. Les deux constructeurs envisagent d' «étudier les opportunités à venir» en élargissant leur coopération stratégique dans les années à venir. Un échange de modules et composants entre les véhicules Infiniti et Mercedes-Benz est prévu, de même qu'un élargissement des coopérations régionales aux Etats-Unis et dans les pays émergents, «qui jouent un rôle important, avec un fort potentiel». La Chine est notamment dans le viseur des deux groupes. «Il faut être présents partout», affirme Carlos Ghosn.
Sur le long terme, Daimler comme Renault-Nissan tablent sur des retombées positives en matière d'emploi, grâce à «une meilleure utilisation des capacités industrielles» en France comme en Allemagne.

Dans cette vidéo, tournée par Renault, Carlos Ghosn revient sur les avantages globaux de la signature d'un tel partenariat:

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