Mots clés : équipements électriques, FRANCE, Jean-Pascal Tricoire, SCHNEIDER.
Le numéro un mondial des équipements électriques basse tension confirme son objectif 2010 d'une hausse modérée de son chiffre d'affaires en données organiques après avoir renoué avec une croissance de ses ventes dès le premier trimestre.
Début d'exercice satisfaisant pour Schneider. Le numéro un mondial des équipements électriques basse tension et numéro trois pour la moyenne tension a réalisé sur les trois premiers mois de l'année un chiffre d'affaires de 3,91 milliards d'euros, en hausse de 2,3% à la fois à périmètre et changes courants et en données organiques. C'est mieux qu'attendu par les analystes interrogés par Reuters qui anticipaient une légère baisse de l'activité (-1,2% à 3,78 milliards).
Il s'agit du premier trimestre de croissance pour le groupe depuis le troisième trimestre 2008, début de la crise économique pour les secteurs dont dépend son activité. «Comme attendu, nous assistons au net redressement des activités industrielles - après une contraction marquée l'année dernière - ainsi qu'au rebond des investissements dans l'énergie sécurisée», a souligné le président du directoire Jean-Pascal Tricoire dans un communiqué.
Objectifs 2010 confirmés:
Schneider se renforce actuellement dans les pays émergents comme la Chine, devenue son deuxième marché derrière les États-Unis et devant la France, ainsi que sur le segment à plus forte valeur ajoutée des solutions complètes de gestion de l'énergie. «L'efficacité énergétique et les énergies renouvelables, notamment en Europe, demeurent un relai de croissance grâce à des prises de commandes soutenues», a souligné Schneider.
En revanche, «le marché de l'immobilier commercial dans les économies matures ne devrait pas redémarrer à court terme et pèsera sans doute encore sur l'activité de Schneider pendant plusieurs mois», a déclaré Emmanuel Babeau, le directeur financier du groupe , même s'il estime qu'un point bas pourrait être touché à la fin du deuxième trimestre.
Le groupe a confirmé viser cette année une croissance modérée à un chiffre de son chiffre d'affaires à taux de change et périmètre comparables, après une baisse de près de 16% sur l'ensemble de 2009.
Schneider anticipe toujours également une amélioration de sa marge d'Ebita à environ 14% avant coûts de restructuration et impact de l'intégration d'Areva Distribution, contre 12,9% en 2009 et 16% en 2008, grâce notamment aux économies de coûts réalisées dans le cadre du programme stratégique One.
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