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vendredi 23 avril 2010

Vincent Bolloré : «Je ne connais rien à l'assurance».

Vincent Bolloré, PDG d'Havas, va devenir le vice-président de 
l'assureur italien Generali.


Vincent Bolloré, PDG d'Havas, va devenir le vice-président de l'assureur italien Generali.Mots clés : Assurances, Les Echos, Interview, PARIS, Vincent Bolloré, GENERALi.


Un aveu choc. Mais «je ne vois pas ce qui m'empêcherait d'apprendre», a déclaré aux Echos Vincent Bolloré, le PDG d'Havas, qui va entrer samedi au conseil d'administration de l'assureur italien Generali.

Dans un entretien accordé aux Echos, Vincent Bolloré, avoue ne rien connaître à l'assurance. Pourant, il entre samedi au conseil d'adminstration de Generali, le troisième assureur d'Europe. Un point faible que son mentor Antoine Bernheim, le président du groupe italien contraint de quitter ses fonctions à cause de son âge (85 ans), a noté lors d'une interview au Figaro il y a une quinzaine de jours.
Mais le patron du groupe éponyme Bolloré se défend en soulignant qu'il «ne connaissait rien du transport à l'origine», alors que la société qu'il dirige comprend une activité «Transport et logistique» qui compte pour plus de 60% de son chiffre d'affaires. «Je ne vois pas ce qui m'empêcherait d'apprendre » les métiers de l'assurance, a-t-il lancé.
En tout cas, son ignorance sur le sujet ne l'empêche pas de penser que Generali «n'a pas besoin d'argent», excluant ainsi tout besoin d'augmenter son capital, comme le recommande Antoine Bernheim, l'«ami de la famille Bolloré depuis plus de cinquante ans».

Cesare Geronzi dans la continuité:
Cesare Geronzi, le patron de Mediobanca, qui est l'actionnaire de référence de Generali et dont Vincent Bolloré détient 5% du capital, a été choisi à l'unanimité pour être le nouveau président, si tout se passe comme prévu à l'assemblée générale des actionnaires du 24 avril. Vincent Bolloré en sera le vise-président.
Antoine Bernheim a tenté de riposter alors qu'on ne lui propose qu'une présidence d'honneur sans place au conseil d'administration. Ce dernier estime que son âge a été un prétexte pour son éviction. Il n'hésite pas à critiquer celui qui prendra la tête du groupe qu'il a dirigé entre 1995 et 1999 et depuis 2002 : «Monsieur Geronzi n'est pas un assureur et il a toujours dit qu'il ne voulait pas de ce poste», a-t-il insisté il y a quelques jours.
De son côté, Vincent Bolloré - le patron d'Havas -, indique aux Echos qu'il pense que le nouveau président «va poursuivre» le développement de Generali, qui a «traversé la période de crise avec les meilleurs résultats», félicitant au passage Antoine Bernheim pour son bilan «excellent».

Bolloré va devenir actionnaire de Generali:
En entrant chez Generali, qui est le troisième assureur européen, Vincent Bolloré entend prouver sa «confiance» et son «intérêt» pour le groupe, notamment en achetant des actions Generali. Ce qui apaiserait les actionnaires actuels du groupe qui contestaient que Vincent Bolloré ne le soit pas lui-même.

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