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jeudi 22 avril 2010

Zodiac prêt à de nouvelles acquisitions.

Mots clés : équipement, aéronautique,, PARIS, Olivier Zarrouati, Zodiac. 

L'équipementier aéronautique s'est redonné des marges de manœuvre financière au moment où il observe un début de reprise encourageant dans l'aviation commerciale.
A mi-course de son exercice 2009-2010, Zodiac s'estime prêt à renouer avec la croissance externe. Conformes aux attentes, les résultats semestriels (clos fin février) de l'équipementier aéronautique ont été marqués par l'impact de la crise qui affecte l'aviation commerciale ainsi que par une parité euro-dollar défavorable qui a joué sur 25 % de son activité. Le résultat net a reculé de 28,8 % à 44,2 millions d'euros et le chiffre d'affaires de 12,8 % à 965,8 millions d'euros. La marge opérationnelle s'est également réduite à 7,9 % (10,4 % un an plus tôt).
Mais ces résultats sont conformes aux attentes et reflètent un semestre qui, selon Olivier Zarrouati, président du directoire de Zodiac, semble avoir atteint un point bas pour les équipements aéronautiques de première monte commandés par les constructeurs ou les compagnies aériennes. Autre élément positif, les activités d'après-vente «affichent un début de reprise», affirme le fabricant de systèmes de distribution de puissance électrique, de siège d'avions ou encore de toboggans d'évacuation. «L'industrie aéronautique civile montre dès aujourd'hui des signes de reprise encourageants», résume Zodiac. Cela alors que plusieurs programmes longtemps en difficultés sur lequel le groupe est présent ont franchi des étapes importantes. C'est le cas de l'Airbus A 400M ainsi que du Boeing B 787. Sur la période ces deux appareils ont réussi leur vol d'essai et sont à nouveaux sur les rails. Le seul B 787 représente un volume d'affaires de 2,5 milliards de dollars sur les 25 à 30 ans de la durée du programme. Airbus comme Boeing ont annoncé des hausses de cadence.

Montée en puissance des nouvelles nations aéronautique:
Raisonnablement optimiste, Zodiac confirme ses objectifs 2009-2010 d'une rentabilité opérationnelle de 8 % sur la base d'une parité euro-dollar de 1,50. Et mise sur une reprise en 2010-2011.
Du coup, le groupe envisage de reprendre sa politique d'acquisitions alors qu'il s'est redonné des marges de manœuvre en réduisant son endettement (il ne représentait plus que 48 % de ses fonds propres à fin février 2010). La croissance externe fait quasiment partie de sa culture d'entreprise. Zodiac, qui s'est séparé de sa branche marine (piscine et bateaux pneumatiques) en 2007, s'est en effet construit à coups d'acquisitions comme celles d'Aérazur (1979), Sicma (1980), Intertechnique (1999), Driessen Aerospace (2008). En 2007, le groupe avait été candidat au rachat du site allemand d'Airbus à Laupheim (finalement repris par Thales). En outre, à l'exception des toboggans d'évacuation où un duopole règne Zodiac et l'américain Goodrich la société française évolue sur des marchés émiettés. Il existe par exemple plus de 300 acteurs de l'équipement de cabine où Zodiac est co-leader avec l'américain B/E Aerospace.
Il mise aussi sur la montée en puissance des nouvelles nations aéronautiques. Présent à bord de l'avion régional chinois, l'ARJ21, il est en discussion pour équiper le C-919, le futur rival des Airbus A 320 et B 737.

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