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jeudi 3 février 2011

Les pétroliers Exxon et Shell affichent des profits record.

La reprise économique est une réalité pour les majors. Exxon, le premier pétrolier mondial, a en effet publié hier un résultat net en hausse de 55 %, à 7,35 milliards de dollars, sur le seul troisième trimestre, pour un chiffre d'affaires de 95,3 milliards de dollars. Le géant américain profite à la fois d'une demande en hausse, de cours du baril de brut également en progression, et d'une montée en puissance de sa production - un critère fondamental pour les investisseurs. Exxon a produit 4,45 millions de barils équivalent pétrole (bep) par jour entre juillet et septembre, ce qui représente une augmentation de 21 % par rapport à la même période l'année dernière et un record depuis 2006. Cette hausse spectaculaire s'explique par la montée en puissance des activités au Qatar et par l'acquisition du spécialiste américain des gaz non conventionnels XTO Energy. La société achetée près de 35 milliards de dollars a été intégrée dans les comptes deux jours avant le début du trimestre. 

Des cours en pleine croissance:
L'enrichissement du portefeuille de production est d'autant plus bénéfique qu'il intervient en pleine croissance des cours. Le baril a gagné 13 % par rapport au troisième trimestre 2009. Il s'échange actuellement à plus de 82 dollars. Quant aux cours de gaz naturel, qui avaient plongé avec la crise économique et l'afflux de gaz non conventionnels, ils ont progressé de 23 % sur la période.
Royal Dutch Shell a aussi bénéficié de cette évolution favorable. La major anglo-néerlandaise a enregistré un bénéfice net de 3,46 milliards de dollars au troisième trimestre, en hausse de 7 % sur un an. Une progression plus modeste que celles affichées par l'américain ConocoPhillips, qui a annoncé mercredi un doublement de son bénéfice trimestriel, ou par l'italien ENI, qui a publié hier une hausse de son résultat net ajusté de 48 % sur la même période. Le français Total dévoile aujourd'hui ses résultats trimestriels.
Si les pétroliers se réjouissent de la reprise, Shell a passé une provision de 115 millions de dollars dans ses comptes liée à l'interruption de puits dans le golfe du Mexique. Le moratoire décidé par l'administration Obama sur le forage en mer aura des répercussions plus longues que prévu, a-t-il averti.

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