
Le pétrolier anglo-néerlandais Shell a enregistré un bond de 61% de son bénéfice annuel 2010, à 20,13 milliards de dollars (14,6 milliards d'euros), profitant de la reprise mondiale et des cours élevés du pétrole. La production du groupe s'est accrue de 5%, à 3,496 milliards de barils équivalent pétrole, tandis que son chiffre d'affaires a atteint 105,5 milliards de dollars en hausse de 26% en un an.
«Nos profits 2010 se sont accrus de manière substantielle par rapport à 2009 grâce à une amélioration des fondamentaux du secteur, et nos bonnes performances en termes de coûts et de production», a déclaré le directeur général du groupe Peter Voser dans un communiqué.
La réaction des investisseurs à la Bourse de Londres est toutefois plus que mitigée : letitre essuyait ce matin son plus fort recul depuis le mois de juillet. Le groupe a en effet manqué les prévisions des analystes pour son quatrième trimestre. Hors éléments exceptionnels et effets de change, le bénéfice net trimestriel s'élève à 4,1 milliards de dollars, pour des attentes à 4,7 milliards.
Shell a cédé en 2010 pour 7 milliards de dollars d'actifs, portant à 30 milliards le montant total de ses cessions durant les cinq dernières années.
Les résultats de Shell sont publiés deux jours après ceux de son grand rival britannique BP, qui a fait état d'une perteannuelle de 4,9 milliards de dollars en 2010, sa première depuis 1992, en raison des coûts colossaux engendrés par la marée noire dans le golfe du Mexique.
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