Les cinq grands instituts de conjoncture allemands ont relevé leur prévision de croissance à 0,9% pour cette année, contre 0,8% précédemment, et prévoient une accélération autour de 2% en 2013.
L'incertitude persistante liée à la crise de l'euro n'empêchera pas
l'économie allemande de poursuivre son élan insolent. Les cinq grands
instituts de conjoncture d'outre-Rhin ont publié ce jeudi des prévisions
à la hausse: ils prévoient une croissance du produit intérieur brut
(PIB) de 0,9% cette année, contre 0,8% précédemment, et anticipent une
accélération de la croissance autour de 2% en 2013. Dans leur rapport de printemps, les instituts, très réputés en Allemagne
et qui analysent deux fois par an la santé économique du pays, tablent
sur une progression de 3,1% des exportations pour 2012 et sur une
nouvelle augmentation de 5,1% des exports l'année prochaine.
Selon les experts, la crise de la dette continuera cependant dans l'année à venir à peser lourdement sur plusieurs partenaires de l'Allemagne au sein de l'Union européenne. L'optimisme mesuré se fonde ainsi sur une croissance des exportations en Asie, aux États-Unis et dans les pays émergents.
Les Allemands, qui redoutent de voir fondre leur épargne en raison des risques d'inflation dans la zone euro, se tournent de plus en plus vers le marché immobilier, qui a connu une hausse significative ces derniers mois.
Résultat: le chômage devrait poursuivre sa décrue, mais à un rythme plus mesuré. Le nombre de chômeurs devrait s'établir à 2,6 millions en moyenne annuelle pour 2012. Fin 2010, le nombre de chômeurs était passé sous la barre symbolique des 3 millions, pour la première fois depuis la réunification allemande.
Les cinq grands instituts économiques allemands ont avoué leurs divisions sur le rôle de la Banque centrale européenne (BCE), dans un rapport qui tranche avec l'image habituelle d'une Allemagne résolument sévère en matière de politique monétaire. Ils constatent notamment que la BCE se retrouve face à un «dilemme» car les gouvernements se sont jusqu'ici «reposés sur l'hypothèse que la BCE prendra toujours le relais en cas de besoin». Certains y verront un ralliement implicite à la position de la France, qui défend un rôle plus actif de la BCE.
Selon les experts, la crise de la dette continuera cependant dans l'année à venir à peser lourdement sur plusieurs partenaires de l'Allemagne au sein de l'Union européenne. L'optimisme mesuré se fonde ainsi sur une croissance des exportations en Asie, aux États-Unis et dans les pays émergents.
Divisions sur le rôle de la BCE:
Comme en 2011, la consommation intérieure devrait en outre soutenir solidement la croissance. Les instituts prévoient une augmentation de la consommation intérieure de 0,9% pour l'année en cours et de 1,3% en 2013. Celle-ci devrait s'appuyer fortement sur les investissements dans la construction immobilière, en hausse de 2,3% en 2012 et de 5% l'an prochain, selon ces prévisions.Les Allemands, qui redoutent de voir fondre leur épargne en raison des risques d'inflation dans la zone euro, se tournent de plus en plus vers le marché immobilier, qui a connu une hausse significative ces derniers mois.
Résultat: le chômage devrait poursuivre sa décrue, mais à un rythme plus mesuré. Le nombre de chômeurs devrait s'établir à 2,6 millions en moyenne annuelle pour 2012. Fin 2010, le nombre de chômeurs était passé sous la barre symbolique des 3 millions, pour la première fois depuis la réunification allemande.
Les cinq grands instituts économiques allemands ont avoué leurs divisions sur le rôle de la Banque centrale européenne (BCE), dans un rapport qui tranche avec l'image habituelle d'une Allemagne résolument sévère en matière de politique monétaire. Ils constatent notamment que la BCE se retrouve face à un «dilemme» car les gouvernements se sont jusqu'ici «reposés sur l'hypothèse que la BCE prendra toujours le relais en cas de besoin». Certains y verront un ralliement implicite à la position de la France, qui défend un rôle plus actif de la BCE.
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