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jeudi 19 avril 2012

Des rumeurs de dégradation de la France secouent le CAC.

A trader monitors the screens on a bank trading room in Lisbon
Les opérateurs surveillent avec prudence les finances de l’Espagne.

 Le CAC qui gagnait 1% à la mi-journée s’est brusquement retourné quand des rumeurs sur le marché évoquaient une dégradation de la note de la France. Des rumeurs infondée selon une source officielle citée par Reuters. 


La Bourse de Paris connait une séance erratique; Après avoir gagné plus de 1% à mi séance, elle s’est brusquement retournée quand des rumeurs de marché laissait entendre que la note de la France pourrait etre dégradée. A 14H15, le CAC perd 0,45% à 3225,77 points. La rumeur de dégradation de la note souveraine française n’est pas fondée, a réagi une source officielle française. «Des gens essayent de gagner de l’argent avec ces rumeurs», a déclaré cette source à Reuters.
Seule la Bourse de Londres gagne des points. Ailleurs, Madrid recule de 1,58% et le Dax est aussi mal orienté.
Les opérateurs avait débord résevé un accueil mitigés à l’émission obligataire espagnole du jour, considérée comme un véritable test pour mesurer la confiance dans la capacité de l’Espagne à rembourser sa dette. Le pays a adjugé 1,12 milliard d’euros de dette à deux ans et 1,42 milliard d’euros de dette à dix ans, soit un peu plus que prévu. Le rendement du papier à deux ans est ressorti en baisse, à 3,463% contre 3,495% lors d’une précédente adjudication en octobre. En revanche, celui du dix ans est ressorti en hausse, à 5,743% contre 5,403% en janvier. Sur le marché secondaire, le rendement des obligations espagnoles à dix ans grimpait de son côté autour de 5,88%. «Ce que l’on retient, c’est que le taux sur la dette à 10 ans est inférieure à 6%», note toutefpis un trader obligataire à Paris.
Par ailleurs, l’appel au marché de la France était également suivi à trois jours du premier tour de l’élection présidentielle. Paris a emprunté près de 10,5 milliards d’euros, mais le taux consenti a augmenté pour l’échéance à 5 ans.
Madrid a été hier la principale cause de la baisse du moral sur les Bourses européennes et américaines. Les craintes des investisseurs ont été ravivées par le taux des créances douteuses des banques espagnoles, qui a encore progressé en février, atteignant un nouveau record depuis 1994, à 143,815 milliards d’euros. De même, le déficit commercial du pays s’est creusé en février (+15,7%) sur un an, à 3,759 milliards d’euros. L’Italie, également dans le viseur des intervenants, a pour sa part revu à la baisse ses prévisions pour 2012, prévoyant une contraction de 1,2% de son économie contre une baisse de 0,4% lors de la dernière prévision officielle datant de décembre.

Le pétrole rebondit:

Après l’Espagne, les regards vont se tourner dans l’après-midi vers les États-Unis où une série d’indicateurs est attendue. Au programme: les inscriptions hebdomadaires au chômage, les ventes de logements existants, l’indice des indicateurs avancés et l’indice de la Fed de Philadelphie.
Hier, les Américains ont annoncé une hausse de 3,9 millions sur la semaine des stocks de pétrole, bien au-dessus des attentes. La nouvelle avait entraîné une nette baisse des cours du pétrole. Ce matin, les marchés tentent de remonter la pente. Le baril de «light sweet crude» (WTI) pour livraison en mai gagnait quatre cents à 102,71 dollars dans les échanges matinaux tandis que le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en juin s’appréciait de 38 cents, à 118,35 dollars.
Côté devises, l’euro a bondi à son plus haut de la séance, à 1,3166 dollar, aussitôt après l’annonce des résultats de l’adjudication, avant d’effacer ses gains. Il vaut 1,3141 dollar en fin de matinée.
A noter que le Japon a enregistré un déficit commercial record pour la période d’avril 2011 à mars 2012. Les comptes du commerce extérieur de la troisième puissance économique mondiale ont affiché un solde négatif de 4410 milliards de yens (près de 42 milliards d’euros) à cause de la flambée de la facture énergétique et des moindres exportations dues au ralentissement de l’activité internationale.

Valeurs à suivre:

Banques
Après l’émission espagnole, les banques ont chuté. A la mi-journée, elles regagnent timidement du terrain. BNP Paribas gagne 1,38% à 30,41 euros, Crédit Agricole 0,84% à 3,85 euros et Société Générale 0,17% à 17,66 euros.
Plastic Omnium: +2,84% à 21,17 euros
Le groupe a annoncé avant-Bourse un chiffre d’affaires en hausse de 22% au premier trimestre 2012, à 1,2 milliard d’euros, grâce à la bonne tenue de la production en Amérique du Nord et en Asie.
Faurecia: +0,37% à 17,52 euros
Le groupe a annoncé la signature d’un nouvel accord de joint-venture à 50/50 avec le groupe non coté japonais Howa Textile Industry Co., Ltd.
Publicis: -3,70% à 38,63 euros
Le troisième groupe publicitaire mondial a réalisé un chiffre d’affaires de 1,45 milliards d’euros au premier trimestre, donnant une croissance organique de 4,1%, portée notamment par un bond de 10,3% dans les pays émergents.
Edenred: +1,90% à 23,61 euros
Le groupe a encore bénéficié au premier trimestre du dynamisme de l’Amérique latine, qui a permis à l’inventeur du ticket-restaurant d’afficher une croissance organique de son chiffre d’affaires de 8% sur la période.
Sodexo: +0,46% à 60,64 euros
Le groupe a annoncé pour le premier semestre 2011-2012 une progression soutenue de ses résultats grâce au dynamisme de l’Amérique Latine et du Nord. Le résultat opérationnel est de 559 millions d’euros, en augmentation de 14,5% à taux courant et de 16% hors effets de change. Le groupe reste néanmoins prudent en matière de perspectives.
Transgene: +6,09% à 10,80 euros
Le groupe a annoncé aujourd’hui avoir atteint une preuve de concept préclinique avec TG1050, un nouveau candidat vaccin thérapeutique contre l’infection chronique par le virus de l’hépatite B («VHB»).
Aéroports de Paris: +0,22% à 64,14 euros
Le trafic en mars a augmenté de 5% par rapport au mois de mars 2011, avec 7,1 millions de passagers accueillis, dont 4,9 millions à Paris-Charles de Gaulle (+5,9 %) et 2,2 millions à Paris-Orly (+ 2,9%).
Air France-KLM: +1,51% à 3,63 euros
Le plan de redressement d’Air France-KLM est menacé par le niveau actuel des cours du pétrole, rapporte jeudi latribune.fr ajoutant que de nouvelles mesures de baisses de coûts et d’augmentation des recettes semblent inévitables pour maintenir les objectifs de réduction de la dette.
HSBC a abaissé à neutre contre surpondérer sa recommandation sur Zodiac Aerospace (-0,40% à 81,91 euros).
Après Bourse, Ingenico publiera son chiffre d’affaires du premier trimestre.

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