L'autorité de la concurrence engage un examen approfondi sur le rachat des chaînes gratuites de la TNT de Bolloré, Direct 8 et Direct Star par Canal +.
Les relations déjà très fraîches entre le groupe Canal + et l'Autorité de la concurrence se sont encore tendues un peu plus. Sans beaucoup de surprise, les Sages de la rue de l'Échelle ont décidé d'ouvrir une phase d'examen approfondi du rachat des deux chaînes de la TNT gratuite Direct 8 et Direct Star par Canal + auprès du groupe Bolloré.
Cette décision fait suite à un premier round de négociations entre le gendarme de la concurrence et le groupe Canal + sur les remèdes à apporter à cette opération. L'inquiétude de l'autorité de la concurrence est que Canal + profite de sa position dominante dans l'acquisition de droits audiovisuels pour la télévision payante pour négocier conjointement les droits pour ses futures chaînes gratuites. En clair, le danger est que Canal + négocie avec les studios américains les droits des séries à la fois pour Canal + et Direct 8. Ainsi, le groupe dirigé par Bertrand Meheut pourrait évincer TF1, M6 ou n'importe quelle autre chaîne de la TNT gratuite du marché de l'acquisition de droits. Par exemple, les droits pour la télévision payante de Desperate Housewives (produit par ABC) sont détenus par Canal + quand ces mêmes droits pour la télévision gratuite le sont par M6. L'autorité de la concurrence veut éviter, à l'avenir, qu'une même série soit diffusée sur Canal + puis sur Direct 8.
Deuxième sujet d'inquiétude: le groupe Canal + dispose d'un studio de cinéma, Studio Canal + qui vend ses films à toutes les chaînes gratuites après un passage sur Canal +. Le gendarme de la concurrence veut éviter que les films de Studio Canal ne se retrouvent systématiquement sur Direct 8 au détriment des autres chaînes concurrentes.
Ces points cruciaux ont déjà fait partie des négociations ouvertes entre Canal + et l'autorité de la concurrence depuis le 21 février dernier. Canal + avait proposé fin mars, une série d'engagements. Mais ils étaient rédigés de telle sorte que ces engagements ne semblaient pas être très contraignants, avait alors analysé l'autorité de la concurrence.
Il faut dire que le gendarme de la concurrence a été échaudé par l'attitude de Canal +.Cinq ans après le rachat de TPS par Canal + en 2006, L'autorité de la concurrence a, fait exceptionnel, retiré cette autorisation de rachat. le motif? Canal + n'aurait pas respecté un certain nombre des 57 engagements qu'il avait alors pris. Notamment sur le fait de maintenir la qualité de la chaîne TPS Star, chaîne premium distribuée par toutes les plateformes concurrentes de CanalSat.
En décidant un examen approfondi du rachat de Direct 8 et Direct Star, l'autorité de la concurrence veut faire pression sur Canal +. Soit ce dernier propose des remèdes importants, soit l'autorité de la concurrence les imposera en vertu de la procédure d'injonction unilatérale. Les deux parties ont jusqu'en juillet pour se mettre d'accord.
Les relations déjà très fraîches entre le groupe Canal + et l'Autorité de la concurrence se sont encore tendues un peu plus. Sans beaucoup de surprise, les Sages de la rue de l'Échelle ont décidé d'ouvrir une phase d'examen approfondi du rachat des deux chaînes de la TNT gratuite Direct 8 et Direct Star par Canal + auprès du groupe Bolloré.
Cette décision fait suite à un premier round de négociations entre le gendarme de la concurrence et le groupe Canal + sur les remèdes à apporter à cette opération. L'inquiétude de l'autorité de la concurrence est que Canal + profite de sa position dominante dans l'acquisition de droits audiovisuels pour la télévision payante pour négocier conjointement les droits pour ses futures chaînes gratuites. En clair, le danger est que Canal + négocie avec les studios américains les droits des séries à la fois pour Canal + et Direct 8. Ainsi, le groupe dirigé par Bertrand Meheut pourrait évincer TF1, M6 ou n'importe quelle autre chaîne de la TNT gratuite du marché de l'acquisition de droits. Par exemple, les droits pour la télévision payante de Desperate Housewives (produit par ABC) sont détenus par Canal + quand ces mêmes droits pour la télévision gratuite le sont par M6. L'autorité de la concurrence veut éviter, à l'avenir, qu'une même série soit diffusée sur Canal + puis sur Direct 8.
Deuxième sujet d'inquiétude: le groupe Canal + dispose d'un studio de cinéma, Studio Canal + qui vend ses films à toutes les chaînes gratuites après un passage sur Canal +. Le gendarme de la concurrence veut éviter que les films de Studio Canal ne se retrouvent systématiquement sur Direct 8 au détriment des autres chaînes concurrentes.
Ces points cruciaux ont déjà fait partie des négociations ouvertes entre Canal + et l'autorité de la concurrence depuis le 21 février dernier. Canal + avait proposé fin mars, une série d'engagements. Mais ils étaient rédigés de telle sorte que ces engagements ne semblaient pas être très contraignants, avait alors analysé l'autorité de la concurrence.
Il faut dire que le gendarme de la concurrence a été échaudé par l'attitude de Canal +.Cinq ans après le rachat de TPS par Canal + en 2006, L'autorité de la concurrence a, fait exceptionnel, retiré cette autorisation de rachat. le motif? Canal + n'aurait pas respecté un certain nombre des 57 engagements qu'il avait alors pris. Notamment sur le fait de maintenir la qualité de la chaîne TPS Star, chaîne premium distribuée par toutes les plateformes concurrentes de CanalSat.
Remèdes imposés:
Pire, alors même que l'autorité de la concurrence a ouvert de nouvelles négociations sur le rachat de TPS, Canal + a décidé de fermer purement et simplement sa chaîne TPS Star. Une décision qui a été très mal prise par les Sages de la rue de l'Échelle.En décidant un examen approfondi du rachat de Direct 8 et Direct Star, l'autorité de la concurrence veut faire pression sur Canal +. Soit ce dernier propose des remèdes importants, soit l'autorité de la concurrence les imposera en vertu de la procédure d'injonction unilatérale. Les deux parties ont jusqu'en juillet pour se mettre d'accord.
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