Jun Azumi, ministre des Finances japonais.
Le pays a annoncé une enveloppe de 60 milliards de dollars supplémentaires pour le Fonds. La directrice, Christine Lagarde, appelle les autres pays à suivre l'exemple.
Le ministre des Finances japonais, Jun Azumi, a annoncé une enveloppe de 60 milliards de dollars supplémentaires pour le Fonds monétaire international (FMI). Tokyo formulera officiellement sa décision lors d'une réunion des pays du G20, prévue plus tard cette semaine à Washington. En contrepartie, un renforcement du dispositif de pare-feu de l'Union européenne pourrait être réclamé.
La directrice générale du Fonds, Christine Lagarde, a immédiatement salué «le rôle moteur et l'engagement solide du Japon pour le multilatéralisme». En 2009 déjà, en pleine crise financière internationale, Tokyo avait été la première capitale à débloquer des ressources supplémentaires pour l'institution, apportant alors 100 milliards de dollars.
Christine Lagarde a en en outre appelé «les États membres du Fonds à suivre l'exemple du Japon», premier pays non européen à s'engager. Jusque-là, seule la zone euro avait promis d'abonder les ressources du FMI, à hauteur de 150 milliards d'euros. L'institution souhaite en effet augmenter ses ressources de 500 milliards de dollars pour mieux répondre à la crise de la dette en Europe.
Jusqu'à présent, la Chine, la Russie et le Brésil ont conditionné leurs éventuelles participations à l'obtention de droits de vote supplémentaires au sein du FMI. Quant aux États-Unis, principal actionnaire de l'institution, ils ont déjà fait savoir qu'ils ne fourniraient pas de fonds supplémentaires.
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