La ligne de métro rapide Javelin, reliera en sept minutes la gare de Saint-Pacras, à Londres, à celle de Stratford.
Les trois entreprises tricolores vont acheminer sur les sites des dizaines de milliers de visiteurs dont les athlètes.
Eurostar, Keolis - toutes deux filiales de la SNCF - et RATP Dev sont déjà dans les starting-blocks à Londres, un mois et demi avant le début des JO.
Ces trois entreprises tricolores vont jouer un rôle stratégique pour
acheminer sur les sites des dizaines de milliers de visiteurs dont les
athlètes, les vedettes de la fête. Au total, Londres s'attend à recevoir
9 millions de visiteurs pour les jeux.
Transport for London (TFL), l'organisme qui gère les transports londoniens sous la tutelle de la Ville de Londres, assure que tout est sous contrôle ou presque. «Nous souhaitons surtout éviter l'expérience des JO d'Atlanta en 1996, où les visiteurs ont dû attendre jusqu'à neuf heures pour pouvoir monter dans un bus qui les transportait sur le site des Jeux, explique Ben Plowden, de TFL. Certains athlètes avaient même raté leur compétition pour n'avoir pas réussi à se rendre à temps sur leur site !» Selon lui, deux années de préparation ont cette fois permis de mettre au point un dispositif qui aura impliqué les entreprises de transport mais aussi les employeurs du grand Londres et les habitants, invités à partir en vacances mi-juillet ou à changer leurs horaires de transport… Au lieu de s'engouffrer dans les stations de métro après le bureau, il a même été conseillé aux Londoniens d'aller boire un verre ou deux au pub.
Eurostar, l'un des partenaires des JO, s'apprête à jouer son rôle de «transporteur officiel» des équipes nationales françaises et belges et de leader des liaisons transmanche avec près de 80 % de parts de marché. «Nos recettes unitaires ne vont pas vraiment augmenter pendant cette période, souligne Nicolas Petrovic, le PDG d'Eurostar. Les JO sont plus une opération de “com” qu'une occasion de gagner de l'argent.» L'autre filiale de la SNCF, Keolis, est au cœur du réacteur olympique avec son «Javelin», la ligne de métro rapide, gérée conjointement avec l'anglais Go-Ahead, et qui reliera en sept minutes la gare de Saint-Pancras, à Londres - où arrive l'Eurostar -, à celle de Stratford, où se situe le village olympique. «La fréquence des trains va doubler en passant de quatre à huit trains par heure», raconte Bruno Auger, le directeur ferroviaire de Keolis.
Transport for London a également prévu d'inciter visiteurs et Londoniens à découvrir les joies de la bicyclette et de la marche à pied en mettant l'accent sur la signalétique en ville…
Transport for London (TFL), l'organisme qui gère les transports londoniens sous la tutelle de la Ville de Londres, assure que tout est sous contrôle ou presque. «Nous souhaitons surtout éviter l'expérience des JO d'Atlanta en 1996, où les visiteurs ont dû attendre jusqu'à neuf heures pour pouvoir monter dans un bus qui les transportait sur le site des Jeux, explique Ben Plowden, de TFL. Certains athlètes avaient même raté leur compétition pour n'avoir pas réussi à se rendre à temps sur leur site !» Selon lui, deux années de préparation ont cette fois permis de mettre au point un dispositif qui aura impliqué les entreprises de transport mais aussi les employeurs du grand Londres et les habitants, invités à partir en vacances mi-juillet ou à changer leurs horaires de transport… Au lieu de s'engouffrer dans les stations de métro après le bureau, il a même été conseillé aux Londoniens d'aller boire un verre ou deux au pub.
Eurostar, l'un des partenaires des JO, s'apprête à jouer son rôle de «transporteur officiel» des équipes nationales françaises et belges et de leader des liaisons transmanche avec près de 80 % de parts de marché. «Nos recettes unitaires ne vont pas vraiment augmenter pendant cette période, souligne Nicolas Petrovic, le PDG d'Eurostar. Les JO sont plus une opération de “com” qu'une occasion de gagner de l'argent.» L'autre filiale de la SNCF, Keolis, est au cœur du réacteur olympique avec son «Javelin», la ligne de métro rapide, gérée conjointement avec l'anglais Go-Ahead, et qui reliera en sept minutes la gare de Saint-Pancras, à Londres - où arrive l'Eurostar -, à celle de Stratford, où se situe le village olympique. «La fréquence des trains va doubler en passant de quatre à huit trains par heure», raconte Bruno Auger, le directeur ferroviaire de Keolis.
Menace de grève des chauffeurs de bus:
Au centre de Londres, les différents opérateurs de bus à impériale sont aussi sur le qui-vive. D'autant que des milliers de chauffeurs de bus menacent de faire grève pour obtenir une prime de 500 livres comme leurs collègues du métro, qui ont décroché un bonus exceptionnel de 850 livres. Mais alors que métro est géré par un organisme public (TFL), les lignes de bus sont confiée à des entreprises privées. RATP Dev est l'une d'entre elles. La filiale de la RATP a hérité, après sa sortie de Transdev, de London United, un opérateur qui gère 10 % des bus rouges. Mais les «routes» de London United sont moins exposées. «Nos 59 lignes de bus sont plutôt au centre et à l'ouest de Londres alors que la majorité des événements auront lieu à l'est», rappelle Jean-Marc Janaillac, le directeur général de RATP Dev. Les syndicalistes devraient prochainement indiquer quelle suite ils comptent donner à ce mouvement de protestation.Transport for London a également prévu d'inciter visiteurs et Londoniens à découvrir les joies de la bicyclette et de la marche à pied en mettant l'accent sur la signalétique en ville…
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